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Universal rachète EMI Music

Le numéro un mondial de la musique va acheter à la banque Citigroup sa concurrente EMI pour 1,4 milliard d’euros. Avec ce rachat, il ne reste que trois "majors" : Universal, Warner et Sony.
Article rédigé par Gérald Roux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Le rachat d’EMI par Universal  met un terme à des années d’incertitude pour les salariés d’EMI. La compagnie britannique, qui compte les Beatles à son catalogue, a connu une décennie de plans sociaux et de rachats en cascade.

Rachats et suppressions d'emplois 

Universal, filiale à 100% de Vivendi, va acheter EMI à la banque américaine Citigroup qui possédait la major depuis qu’elle l’avait saisie au fonds d’investissement britannique Terra Firma. Ce fonds était propriétaire de la maison de disque depuis 2007 ; il l’avait achetée pour la somme mirobolante de 5 milliards d’euros environ. Depuis, Terra Firma avait sabré dans les effectifs et les dépenses d’EMI, mais n’avait pas réussi à remettre la société sur le chemin du succès.  
EMI est  la maison de disque des Beatles, de Pink Floyd et de Coldplay. Au début des années 2000, elle avait racheté Virgin ce qui avait amorcé le mouvement de concentration dans l’industrie de la musique.

Plus que trois "major"

Avec ce rachat, il ne restera que trois grandes multinationales de la musique : Universal music, Warner music et Sony music. Universal va maintenant truster presque 40% du marché, ce qui est considérable et risque de faire tiquer les autorités de la concurrence.    
Il faut savoir que les majors contrôlent environ 70% du marché de la musique enregistrée, alors que les 30% restants sont le fait des producteurs indépendants. Même si l’industrie de la musique est en crise aigüe depuis une décennie, de telles concentrations font craindre pour la pluralité de l’offre artistique.

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