: Vidéo Urban Peace : le rap français dans la place
Troisième édition ce samedi 28 septembre du festival Urban Peace au Stade de France. A l'affiche : Stromae, Orelsan et IAM, le précurseur. L’occasion d’un flash-back sur quelque trente ans (déjà !) d’histoire du rap en France.
Importé des Etats-Unis au début des années 80, le rap devait n'être qu’un phénomène éphémère…Trente ans plus tard, le genre fait partie intégrante de l’industrie musicale.
Au commencement étaient "les quartiers populaires noirs aux Etats-Unis (…). En France aussi, la jeunesse populaire issue de l’immigration a été une des premières bases du hip-hop – même si maintenant, des artistes comme Orelsan viennent de province", rappelle Olivier Cachin, un pionnier de la médiatisation du genre en France. Comme Rémy Kolpa Kopoul de Radio Nova – la station historique du hip-hop, pardi ! "C’est une parole crue qui dit les choses – ça peut faire peur à certains. Mais maintenant, ça fait partie de la culture hexagonale comme Brel ou Brassens il y a quarante ans."
D'ailleurs, le genre s’est diversifié… Mixant rimes et ryhtmes, le courant "littéraire", brillamment représenté par un Oxmo Puccino. Poète… et visionnaire. "Les millions de personnes qui bougent pour cette musique sont juste dans le futur. Et ceux qui n’ont pas compris sont restés au siècle dernier." Loin des rappeurs contestataires, Beat Assaillant, un dandy à l’accent so charming… "Pas besoin d’être un gangster, un dealer de drogue ou un voyou pour faire du hip-hop", confie le plus français des rappeurs américains. Qui, le saviez-vous ? viennent se ressourcer en France, 2e marché après les Etats-Unis.
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