"Wallflower": le juke-box de Diana Krall lundi dans les bacs
Sur ce douzième disque studio, Diana Krall quitte son costume de chanteuse de jazz pour celui de chanteuse pop et "crossover". Quelques invités de gala sont conviés: Stephen Stills et Graham Nash, Michael Bublé et Bryan Adams pour un duo chacun avec la chanteuse, et Dean Parks, musicien de studio sollicité par les plus grands depuis plus de 40 ans.
David Foster, producteur-arrangeur à succès (Frank Sinatra, Lionel Richie, Seal, Michael Bublé, Michael Jackson, Bee Gees...), a produit et signé la plupart des arrangements, très soignés.Après un rêve californien en ouverture avec "California Dreamin'", une chanson de The Mamas and the Papas datant de 1967, avec aux choeurs Stephen Stills et Graham Nash, puis un duo avec le crooner Michael Bublé, arrive le temps fort du disque: "Wallflower", une chanson country-folk composée en 1971 par Bob Dylan et qui demeura inédite pendant vingt ans, est habitée par la voix légèrement voilée de Diana Krall, remarquablement servie par un quatuor à cordes et un solo finement ciselé par Dean Parks. Diana Krall donne aussi tout son éclat à une ballade recueillie et jusque-là inédite que Paul McCartney l'a autorisée à enregistrer: "If I take you home tonight".
Apparue sur la scène jazz il y a près de vingt-cinq ans, Diana Krall, qui a passé en novembre le cap du demi-siècle, s'est rapidement imposée comme l'une des grandes stars du jazz vocal. Diana Krall a élargi ces dernières années ses champs de compétence: sur son précédent enregistrement, "Glad Rag Doll", elle donnait ainsi un nouveau lustre à des succès des revues musicales des années 1920 et du début des années 1930, mais aussi à des chansons country et blues.
La chanteuse sera à l'affiche de l'Olympia à Paris les 14 et 15 octobre, après Lyon le 3 octobre.
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