Cet article date de plus de trois ans.

OSS 117 : retour sur les origines d'un espion devenu culte

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
OSS 117 : retour sur les origines d'un espion devenu culte
OSS 117 : retour sur les origines d'un espion devenu culte OSS 117 : retour sur les origines d'un espion devenu culte (France 3)
Article rédigé par France 3 - R. Asencio, N.Hayter, B.VIgnais, P.Crapoulet, N.Sadok
France Télévisions
France 3

"OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire", de Nicolas Bedos, est l'un des films les plus attendus de l'été. Ce troisième opus, toujours avec Jean Dujardin, sort mercredi 4 août. Retour sur l'origine de ce personnage franchouillard qui n'a pas peur du ridicule. 

Jean Dujardin enfile à nouveau son costume d'espion franchouillard pour un troisième opus d'OSS 117. Cette fois, direction l'Afrique noire pour aider un dictateur à mater des rebelles, avec des stéréotypes racistes dans ses bagages. "Les Africains sont joyeux, sympathiques, ils dansent bien", déclare de manière caricaturale le personnage Hubert Bonisseur de La Bath. "La charte est tellement claire, moi je trouve ça tellement jouissif, sain, et utile, de jouer des cons comme ça, qui rentrent les pieds dans le plat sur des sujets touchy", estime Pierre Niney, qui joue le compagnon d'aventure de l'espion. 

Un espion américain d'un roman de gare

Malgré l'évolution des mœurs, OSS 117 reste le même. "Les blagues racistes ce n'est pas drôle. Ce qui est drôle, c'est de voir comment un personnage vit totalement en circuit fermé", explique l'acteur Jean Dujardin. Avant cette version parodique, le célèbre espion était en réalité américain. Le personnage d'OSS 117 voit le jour en 1949, dans un roman de gare écrit par l'écrivain français Jean Bruce, avant la naissance de James Bond. Dans les années 60, l'œuvre est reprise au cinéma à travers cinq films d'aventure et d'espionnage, loin de la comédie de Michel Hazanavicius ou de Nicolas Bedos, qui a réalisé le dernier opus. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.