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114 pièces d'antiquité, sorties illégalement du pays, sont restituées à l'Egypte

Plus d'une centaine d'antiquités collectionnées par un passionné d'égyptologie ont été restituées à l'Egypte, les héritiers ne détenant pas les documents autorisant la sortie de ces objets de leur pays. 

Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Une partie des antiquités restituées à l'Etat égyptien, dans son ambassade à Paris, ici le 25 juin 2021.   (HANDOUT / OCBC)

Plus d'une centaine d'antiquités d'origine égyptienne, qui avaient quitté illégalement ce pays, ont été restituées cette semaine à l'Égypte par les enquêteurs de l'office central de lutte contre les trafics de biens culturels (OCB).

Une dénonciation anonyme

L'office, dirigé par le colonel Didier Berger, avait été saisi de cette affaire en décembre 2019 à la suite d'une dénonciation anonyme. Ces objets étaient présents dans la succession d'un passionné d'égyptologie mais dépourvus des documents idoines pour autoriser leur sortie du territoire égyptien. La juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Bordeaux avait ouvert une enquête.

Ces pièces d'antiquité, 114 au total, étaient "des petits objets ayant une valeur extrêmement importante pour l'Égypte", a raconté le colonel Berger à l'AFP. Il y avait ainsi des "statuettes, des objets funéraires, des masques, des morceaux de statue en granit, de la vaisselle égyptienne antique..."

Les héritiers acceptent la restitution

Les deux héritiers du passionné d'égyptologie, qui partageait son temps entre l'Égypte et la France, ont reconnu devant les enquêteurs être "dépourvus" des certificats autorisant la sortie de ces objets de leur pays et ont accepté leur restitution, a ajouté le colonel.

La restitution a eu lieu mercredi 24 juin à l'ambassade d'Égypte à Paris en présence du procureur général de ce pays, qui a rang de ministre, Hama El Sawi, et de membres du ministère des Antiquités. Côté français étaient présents le colonel Berger et la magistrate du parquet de Bordeaux en charge du dossier, notamment.

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