14-18 : fin de la première collecte des documents
Cette collecte des souvenirs familiaux présente deux avantages. Le premier, évident, est la collecte de ces objets, lettres ou photographies, qui dorment dans les tiroirs et les greniers dans toute la France. Rares sont en effet les familles qui ne comptent pas au moins un ancien combattant de la guerre 14-18, ou dont le nom ne figure pas sur l'un des innombrables monuments aux morts dans les villes et les villages de France. Ces archives seront désormais à portée des chercheurs, écrivains et curieux de l'Histoire de notre pays.
Reportage : F.Malory, A Desquidt, N.Brancato
Le second avantage est plus subil. Cet appel relance dans les famille l'intérêt pour une époque que plus personne, souvent, n'a connu. Il ravive le souvenir de membres de la famille, les combattants, dont la mémoire s'estompe. Le dernier Poilu, Claude Choules, s'est en effet éteint le 5 mai 2011. L'opération lancée par la Bibliothèque Nationale est donc l'occasion de discussions dans les familles, d'exploration des boites de photos et de lettres qui dormaient depuis des décennies dans les greniers ou les armoires.
Une collecte internationale
Une dizaine de pays a participé à cette opération, une démarche international qui s'explique par le caractère mondial du conflit. En France, les régions se sont mobilisées depuis des mois autour de la mémoire du premier conflit mondial. Voici l'exemple de de Saint-Quentin, dans l'Aisne, où l'on a collecté les vestiges de la grande guerre.
Reportage : B. Henrion, A. Belderrain, N. Perrin Les documents collectés par la Bibliothèque Nationale seront tous consultables sur le sirte Europeana. Il met à la diposition des citoyens des millions d'objets numérisés.
Une nouvelle collecte sera lancée dans le courant de l'année 2014.
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