Cet article date de plus de neuf ans.
A Lausanne, une expo raconte l'amour passionné des J.O et de la télé
Que seraient les JO sans la télé ? La question ne se pose même pas tant les deux sont indissociables. Avec "‘L’envers de l’écran", le musée des Jeux Olympiques de Lausanne (Suisse) raconte cette histoire d’amour fusionnelle entre le sport et son indispensable faire-valoir : la télé. Jusqu’en janvier 2016
Publié
Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Reportage : Ariane Combes-Savary, Yves-Marie Glo et Clémentine Fayolle
Du mouvement, des couleurs, des athlètes, de la performance, c’est tout ce que recherche la télévision. Au fil des années, celle-ci a développé des moyens techniques considérables pour permettre au plus grand nombre de téléspectateurs partout sur la planète de suivre ces modernes jeux du cirque.
La première couverture télé des JO date de… 1936 à Berlin ! Pour la 1ère fois, la télévision, encore expérimentale vient compléter les caméras film. (On se souvient "Des Dieux du Stade" de Leni Riefenstahl).
Il n’y avait alors que trois caméras qui ne fonctionnaient que s’il y avait du soleil. Une seule était en direct.
En 1948, après la guerre, les jeux de Londres sont suivis, seulement aux environs de la capitale, par 500.000 téléspectateurs. Ils seront près de 4 milliards en 2012. Dire que la télé est indissociable des JO ne signifie rien si l’on ne regarde pas les prodigieux bonds technologiques que les jeux ont permis à la télévision de réaliser : comme cette caméra conçue pour filmer les épreuves de plongeon et qui, dans un même mouvement descendant passe de l’air à l’immersion. Ou comme cette mini-caméra implantée au cœur même d’une cible de tir à l’arc pour rendre action de la flèche encore plus présente. On ne regarde plus la flèche, on EST la flèche ! Bien entendu, toutes ces innovations, en leur permettant une plus grande proximité avec l’évènement, se retrouvent par la suite dans le quotidien des reportages d’actualité.
Mais si la télévision a toujours profité des JO qui lui fournissent des images exceptionnelles, le sport, en retour, bénéficie des retombées de la télé notamment en matière de droits de retransmission : Tous les quatre ans, le Comité International Olympique (CIO) récolte 4 milliards de dollars de droits. Une manne qu’il redistribue aux comités olympiques nationaux et aux fédérations sportives. On l’a compris, entre JO et télé, le mariage d’amour devenu mariage de raison n’est pas prêt d’être rompu !
"L’envers de l’écran"
Musée olympique de Lausanne (Suisse)
Jusqu’au 26 janvier 2016
Il n’y avait alors que trois caméras qui ne fonctionnaient que s’il y avait du soleil. Une seule était en direct.
En 1948, après la guerre, les jeux de Londres sont suivis, seulement aux environs de la capitale, par 500.000 téléspectateurs. Ils seront près de 4 milliards en 2012. Dire que la télé est indissociable des JO ne signifie rien si l’on ne regarde pas les prodigieux bonds technologiques que les jeux ont permis à la télévision de réaliser : comme cette caméra conçue pour filmer les épreuves de plongeon et qui, dans un même mouvement descendant passe de l’air à l’immersion. Ou comme cette mini-caméra implantée au cœur même d’une cible de tir à l’arc pour rendre action de la flèche encore plus présente. On ne regarde plus la flèche, on EST la flèche ! Bien entendu, toutes ces innovations, en leur permettant une plus grande proximité avec l’évènement, se retrouvent par la suite dans le quotidien des reportages d’actualité.
Mais si la télévision a toujours profité des JO qui lui fournissent des images exceptionnelles, le sport, en retour, bénéficie des retombées de la télé notamment en matière de droits de retransmission : Tous les quatre ans, le Comité International Olympique (CIO) récolte 4 milliards de dollars de droits. Une manne qu’il redistribue aux comités olympiques nationaux et aux fédérations sportives. On l’a compris, entre JO et télé, le mariage d’amour devenu mariage de raison n’est pas prêt d’être rompu !
"L’envers de l’écran"
Musée olympique de Lausanne (Suisse)
Jusqu’au 26 janvier 2016
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.