Antiquités : un réseau de pillage d'antiquités du Moyen-Orient démantelé
Plusieurs personnes ont été entendues par la justice qui les soupçonne d'avoir profiter de l'instabilité politique dans plusieurs pays afin d'en piller les trésors archéologiques.
Le monde feutrés de la culture et des antiquités a été secoué par le démantèlement d'un vaste trafic. Des centaines d'objets à la valeur inestimable ont été volés dans des pays instables comme la Libye ou la Syrie, et auraient été vendus à des particuliers et même à des musées, en France et à l'étranger. parmi les cinq personnes interpellées, on retrouve une ancienne conservatrice du Louvre, et de grands noms du marché de l'art. Le sarcophage d'un grand prêtre du 1er siècle avant J.C, doré à l'or fin, a ainsi été vendu au Metropolitan Museum de New York (États-Unis), contre la somme de 3,5 millions d'euros. Le vendeur était un collectionneur français.
Blanchir les objets
Problème, l'antiquité avait été volée en Egypte en 2011 en plein "Printemps arabe". Elle transitera ensuite par les Émirats Arabes Unis, l'Allemagne, puis la France. Le vendeur parisien aurait ensuite selon la justice falsifié le certificat d'importation du sarcophage, pour en cacher la provenance. "On va modifier la provenance, la date, on va faire de faux papiers, de faux pedigrees", explique Vincent Michel, archéologue à l'université de Poitiers (Vienne). Le but, blanchir l'objet pour pouvoir le vendre. Plusieurs protagonistes sont entendus par la justice.
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