Brest revendique "le plus grand Lego du monde" au Guinness des records

D'une longueur de 21 mètres de long sur 1,84 mètre, la fresque mise en valeur par les organisateurs représente un vieux gréement, le "Notre-Dame de Rumengol", un bateau de charge restauré. L'événement avait pour objectif de récolter des fonds pour permettre le grand carénage de ce navire à voiles.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des passionnés ont battu, le 25 février 2024, le record du monde de la plus grande fresque verticale en Legos, à Brest (Finistère). (GUILLAUME SALIGOT / MAXPPP)

Brest veut entrer dans la légende du Lego. Entre "8 et 10 000 personnes" ont participé, samedi 24 et dimanche 25 février à Brest (Finistère), lors d'un "rendez-vous très familial", au record du plus grand Lego du monde qu'ils espèrent voir homologuer par le Guinness World records, annoncent les organisateurs. D'une longueur de 21 mètres de long sur 1,84 mètre, la fresque mise en valeur par les organisateurs représente un vieux gréement, le Notre-Dame de Rumengol, un bateau de charge restauré travaillant historiquement dans la rade de Brest.

L'objet du défi était d'abord de lever des fonds afin de permettre le grand carénage de ce navire à voiles, un coût estimé à 250 000 euros, a expliqué Nicolas Blancquaert, président de l'association An Test, propriétaire du ND de Rumengol.

Record à battre : 203 000 briques

L'actuel record Guinness de Legos est actuellement de 203 000 briques et "nous en avons utilisé 250 210", a-t-il précisé. "Maintenant, nous devons soumettre un dossier de candidature" au Guinness World records pour voir le défi homologué en tant que record, a-t-il ajouté.

L'entrée pour l'événement était gratuite et chacun pouvait donner ce qu'il voulait pour ce projet qui a reçu le soutien de la Fondation du Patrimoine. Selon Nicolas Blancquaert, "entre 20 et 25 000 personnes" se sont rendues sur le site pour observer la progression de la fresque. L'événement s'est déroulé aux Ateliers des Capucins, d'anciens ateliers industriels de l'arsenal de Brest qui appartenaient à la Marine nationale, reconvertis en lieu culturel et de mixité sociale depuis leur cession à la collectivité.

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