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Carrière antique de la Corderie à Marseille : après la polémique, une partie classée monument historique
Une partie de la carrière antique de la Corderie à Marseille, au coeur d'une polémique lors de sa découverte à l'occasion de travaux pour bâtir un immeuble, a été classée au titre des monuments historiques, a annoncé jeudi la ministre de la Culture Françoise Nyssen.
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La commission nationale des monuments historiques (CNMH) a voté à l'unanimité en faveur du classement des 635m2 de vestiges. La carrière, en activité du Ve siècle avant JC --peu après l'arrivée des Phocéens à Marseille-- au Ier siècle après JC, a été mise en évidence en 2017, à l'occasion de fouilles préventives avant la construction d'un immeuble de logements privés par le groupe Vinci Immobilier.
635 m2 protégés sur les 6500 m2
Associations et riverains avaient multiplié, à partir de l'été 2017, les recours et les manifestations devant le site, réclamant la sauvegarde de l'intégralité de la carrière. Face à la grogne, la ministre de la Culture Françoise Nyssen avait décidé de demander la protection d'une partie du site: 635 m2 sur 6.500 m2, et d'établir une servitude pour permettre au public d'y accéder en permanence.
Une décision jugée insuffisante par les défenseurs du site, qui avaient assisté, impuissants, à la destruction de la partie non-protégée par les pelleteuses de Vinci, en décembre 2017.
Une plaque "Monument historique" installée sur le site
Dans son communiqué publié jeudi, la ministre rappelle que "la conservation du site devra s'accompagner de sa mise en valeur grâce à des aménagements spécifiques permettant sa visibilité et un travail de médiation mené localement en direction de tous les publics". "A l'occasion des Journées européennes du patrimoine, la Ministre a souhaité qu'une plaque Monuments historiques soit installée sur le site", conclut le communiqué.
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