Cet article date de plus d'onze ans.
"Cold Case" en Egypte ancienne : Ramses III est bien mort égorgé !
Une enquête scientifique menée par une équipe de chercheurs européens a permis de prouver que le pharaon de la XXe dynastie de l'ancienne Égypte avait bien été victime d'une tentative de coup d'État menée par l'une de ses épouses. Les conclusions de l'enquête confirment que le pharaon Ramsès III a eu la gorge tranchée, provoquant sa mort. Mais 3000 ans plus tard, le doute persiste encore.
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Le Polar Egyptien
Pour résoudre définitivement ce crime vieux de 3000 ans, les chercheurs ont soumis deux momies, la victime et probablement l'un des assassins (Pentaour), à des techniques de pointe, des scanners aux rayons X et des analyses d'ADN.
Reportage : I. Baechler, M Dreujou,JM Noel, C. Indjeyan Une technologie de pointe au coeur des sarcophages
Pour la première fois, l'autopsie numérique a révélé une blessure grave à la gorge, juste en-dessous du larynx, jusque-là passée inaperçue. "La blessure fait environ 70 mm de large et s'étend jusqu'aux os (...) La trachée a été coupée net" à l'aide d'un couteau tranchant ou d'une lame similaire, précise l'étude, publiée mardi par le British Medical Journal. "L'étendue et la profondeur de la plaie indiquent qu'elle a provoqué la mort immédiate de Ramsès III", estiment les chercheurs. Plus étonnant encore, la tomographie a identifié un corps étranger enfoncé dans la plaie : une amulette en pierre, "l'Oeil d'Horus", auxquels les Egyptiens prêtaient des pouvoirs de guérison. "La gorge tranchée et l'amulette prouvent clairement que le pharaon a bien été assassiné", déclare Albert Zink dans un communiqué Dans les arcanes de l'Egypte Antique
Cette nouvelle thèse viendrait confirmer le scénario de la "conspiration du harem" ou la tentative de coup d'Etat de l'une des épouses du pharaon, relatée dans des documents d'époque, en particulier le "Papyrus judiciaire" conservée à Turin (Italie).
Selon l'analyse ADN pratiquée par l'équipe d'experts, cette momie celle d'un fils de Ramsès III. Mais pour être sûr qu'il s'agit bien de Pentaour, il faudrait disposer de l'ADN de la reine Tiyi, dont la momie n'a jamais été retrouvée.
Pour résoudre définitivement ce crime vieux de 3000 ans, les chercheurs ont soumis deux momies, la victime et probablement l'un des assassins (Pentaour), à des techniques de pointe, des scanners aux rayons X et des analyses d'ADN.
Reportage : I. Baechler, M Dreujou,JM Noel, C. Indjeyan Une technologie de pointe au coeur des sarcophages
Pour la première fois, l'autopsie numérique a révélé une blessure grave à la gorge, juste en-dessous du larynx, jusque-là passée inaperçue. "La blessure fait environ 70 mm de large et s'étend jusqu'aux os (...) La trachée a été coupée net" à l'aide d'un couteau tranchant ou d'une lame similaire, précise l'étude, publiée mardi par le British Medical Journal. "L'étendue et la profondeur de la plaie indiquent qu'elle a provoqué la mort immédiate de Ramsès III", estiment les chercheurs. Plus étonnant encore, la tomographie a identifié un corps étranger enfoncé dans la plaie : une amulette en pierre, "l'Oeil d'Horus", auxquels les Egyptiens prêtaient des pouvoirs de guérison. "La gorge tranchée et l'amulette prouvent clairement que le pharaon a bien été assassiné", déclare Albert Zink dans un communiqué Dans les arcanes de l'Egypte Antique
Cette nouvelle thèse viendrait confirmer le scénario de la "conspiration du harem" ou la tentative de coup d'Etat de l'une des épouses du pharaon, relatée dans des documents d'époque, en particulier le "Papyrus judiciaire" conservée à Turin (Italie).
Selon l'analyse ADN pratiquée par l'équipe d'experts, cette momie celle d'un fils de Ramsès III. Mais pour être sûr qu'il s'agit bien de Pentaour, il faudrait disposer de l'ADN de la reine Tiyi, dont la momie n'a jamais été retrouvée.
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