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Dans la Creuse, des tapisseries d’Aubusson confectionnées pour le royaume du Danemark

Douze tapisseries ont été commandées à des manufactures creusoises pour orner un château royal du Danemark. Un travail sur plusieurs années qui occupe déjà de nombreux lissiers.      

Article rédigé par Véronique Dalmaz
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1 min
Quatre ateliers creusois ont été choisis pour fabriquer les tapisseries commandées par le Danemark  (France 3 Limousin)

Le savoir-faire des petites mains des ateliers d’Aubusson et de Felletin au service du Danemark. Le pays scandinave a contacté le Mobilier national de France pour une commande de seize tapisseries. Douze d'entre elles ont été confiées à quatre manufactures creusoises. Les autres sont réparties entre les manufactures nationales des Gobelins à Paris et de Beauvais (Oise). Le travail de préparation a déjà commencé.  

Des tapisseries d'Aubusson pour le royaume du Danemark
Des tapisseries d'Aubusson pour le royaume du Danemark Des tapisseries d'Aubusson pour le royaume du Danemark (France 3 Limousin : A. Delacour / V. Agut / B. Boulesteix)

Des commandes qui dynamisent l'activité 

Les tapisseries à réaliser sont inspirées de tableaux d'artistes danois. Elles recouvriront les murs de la salle d’armes du château de Koldinghus, ancienne forteresse des rois danois. Avant le tissage, il y a bien sûr un important travail de préparation. Aux ateliers Pinton de Felletin, Lydie Joffre, cartonnière, et sa collègue penchées sur une copie XXL d’un tableau, disposent différentes bobines de fil de laine. Car le but est de reproduire le plus fidèlement possible les nuances de couleurs de l’œuvre originale pour garder le mouvement. L’atelier doit confectionner trois entre-fenêtres, soit 9 m2 de tapisserie.  

Dans les ateliers Bernet, situés aussi à Felletin, les équipes sont également à pied d’œuvre. Les commandes garantissent plusieurs mois de travail aux trois lissiers de l’entreprise. Et la direction envisage d’embaucher une personne supplémentaire. "La stagiaire qui est venue participer aux phases préparatoires est maintenant diplômée. Elle a participé au traçage du carton jusqu'à l’échantillonnage. Si tout se passe bien, elle devrait intégrer l’atelier" explique Catherine Bernet.  La confection de l’ensemble des tapisseries commandées devrait durer trois ans.    

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