#DécouverteWE : Une tasse de thé sur l’Aubrac
C’est une plante sauvage aux vertus digestives et au goût délicat. Le thé d’Aubrac se prépare en infusion, se décline en gourmandise ou en alcool, et se cueille les derniers jours de juillet.
Comme il y a des coins à champignons, il y a des coins à thé d’Aubrac. On se les chuchote à l’oreille, tant la fleur est précieuse. Sur le plateau, dans les sous-bois de hêtre, vous aurez peut-être la chance d’en croiser une. A Aubrac (Aveyron), le restaurant d’Adrienne Gros accueille de longue date les pèlerins de Saint-Jean. Avant elle, sa mère préparait déjà le thé. "Quand les Parisiens arrivaient au début du siècle, ils voulaient du thé chinois, raconte-t-elle. Mais ici, la Chine est loin. Alors, cette plante qui sent si bon et qui est plus fine que la menthe, on l’a cueillie et on leur a servi un thé d’Aubrac."
Des dérivés cosmétiques et alimentaires
Pour préserver les sous-bois du plateau, au croisement du Cantal, de l’Aveyron et de la Lozère, 24 producteurs cultivent à petite échelle la fleur d’Aubrac. "On a réussi à en faire des produits cosmétiques et alimentaires comme la meringue ou de la guimauve," confie Laure Plantade, saisonnière à la Grange du thé.
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