Deux cents objets du patrimoine parisien mis en vente lundi à Drouot
Organisée pour la cinquième année consécutive par la maison Lucien, cette vente d'objets hétéroclites intitulée "Paris mon amour" rassemble des objets aussi divers qu'une rangée de fauteuils de l'ancienne salle de cinéma de la Tour Eiffel (estimation 600-620 euros), une carotte de bureau de tabac 1950 (200-250 euros), du mobilier de restaurant, des aquarelles ou une poinçonneuse de contrôleur du métro de 1930 (100 euros).
Le lot le plus cher de la vente est constitué par une paire de lampadaires de la seconde moitié du 19e siècle, estimée à 26.000 euros et dont les éléments (fûts et lanternes) proviennent de la cour du Louvre.
Boulangerie et maison close
Au catalogue également, deux plafonds de boulangerie datés de 1890, estimés chacun entre 2.000 à 3.000 euros et constitués de panneaux de toile peinte marouflée sur carreaux de verre, des lots jugés "rarissimes" par la maison de ventes.
Deux décors de salon de maison close (1920-1930), des panneaux sculptés de fer et de tôle patinée, estimés entre 3.000 et 4.000 euros chacun, seront aussi cédés au plus offrant.
"Il y a un engouement croissant pour cette vente qui, au fil des années, est devenue un rendez-vous des amoureux de Paris, qu'ils soient vendeurs ou acquéreurs", a indiqué à l'AFP Me Christophe Lucien, commissaire-priseur. Ces objets sont souvent issus de collections de particuliers, qui se passionnent pour le patrimoine de la capitale.
Lors de la première édition de "Paris mon amour" organisée en 2009, un morceau de l'escalier hélicoïdal de la Tour Eiffel avait été adjugé 85.000 euros alors que deux banquettes (face à face) du métro, estimées 500 euros, s'étaient envolées à 18.000 euros.
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