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Feuilleton : L'Hermione, frégate de la liberté (5/5)
Toute la semaine, la rédaction de France 2 propose une traversée à bord de l'Hermione. Au terme de 17 ans de travail, la réplique de la frégate sur laquelle La Fayette rallia les insurgés américains en 1780, a été mise à l'eau en septembre dernier. Avant d'entamer sa traversée de l'Atlantique, le majestueux navire fait ses premiers essais devant un public conquis.
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Après 17 ans de travail, l'Hermione a vu le jour et s'est jeté à l'eau en septembre. A Rochefort, ses premières minutes de navigation étaient attendues par des milliers de spectateurs impatients. Et partout où il passe, le navire de légende provoque toujours la même émotion.
Embarquement à bord d'un trois-mâts de légende
Avant la grande traversée de l'Atlantique, le navire fait escale dans plusieurs villes du littoral. Après Rochefort, le trois-mâts a comblé la curiosité des visiteurs bordelais. Ce jour là, 80 marins volontaires s'embarquent pour une expérience unique : partir à bord de l'Hermione pendant deux semaines. Découverte en avant-première des entrailles du nouveau navire. Si la cabine du marquis de La Fayette a été reproduite à l'identique, celles des matelots sont plus modernes et conformes aux règles de sécurité et d'hygiène. Prochaine étape : Brest.
Reportage : A. Guillé-Epée / A. Darrigrand / J. Russel / France 3 Bordeaux Larguer les amarres et affronter les flots
L'aventure commence enfin pour les marins volontaires ! Le navire quitte les berges de Bordeaux et descend vaillamment l'estuaire de la Gironde entouré d'un multitude de petits bateaux. Arrivée enfin en mer, l'Hermione navigue fièrement sur les flots. A son bord, les 80 matelots respirent à plein poumons cet air de liberté mais mesurent aussi la responsabilité des nombreuses tâches à effectuer. Et ce soir là, la vraie récompense vient au soleil couchant de la rencontre avec "La Jeanne d'Arc" qui vit ses dernières heures de navigation. Au coeur de la tempête
Fini de rigoler, nos marins sont entrés dans le vif du sujet. L'Hermione ne dort jamais, trois équipes se relaient jour et nuit pour parer à toute éventualité. Cette première mise à l'eau sert évidemment d'exercice avant la grande traversée, mais c'est bien le réel que les matelots doivent affronter. Le vent s'est levé, l'océan fait le gros dos, il s'agit pour l'équipage de maintenir le cap et de renforcer les voiles. La mature s'élève à plus de 25 mètres de hauteur dans le vent et la pluie. Les marins effectuent leurs manœuvres de sécurité dans des postures acrobatiques et épuisantes. La vie à bord du navire
Le voyage continue et aborde les côtes bretonnes. Sur un navire comme l'Hermione, l'activité ne cesse jamais. A tel point que le bâtiment devient un lieu de vie où le quotidien côtoie l'exceptionnel. Séance de gym au réveil, mémorisation des manoeuvres à la barre et sur le pont, le repas gargantuesque est toujours le bienvenu. Ce jour là encore, un mauvais grain mobilise l'équipage. Une réaction en chaine et tout est maîtrisé. Cette aventure est pour les plus jeunes comme pour les plus aguerris une expérience de vie sur un "voilier exceptionnel". Tous en ont conscience et chacun apporte sa petite pierre à l'édifice pour que le voyage reste un souvenir magique. Cap sur Brest
La première semaine de navigation s'achève pour les 80 marins volontaires. Une semaine de courage et d'esprit d'équipe saluée par le commandant. La frégate accoste dans le port militaire de Brest pour une escale technique. Au terme de ce voyage, les jeunes ont des rêves plein les yeux et se voit déjà traverser l'Atlantique pour atteindre l'Amérique. Il ne s'agit toutefois que des premiers essais, le véritable voyage vers la Virginie n'étant prévu qu'en avril 2015.
Il aura fallu 17 ans à une équipe de passionnés de Rochefort pour donner naissance à la réplique de la frégate de l'Hermione dans une cale de l'ancien arsenal de la ville. C'est en 1778, à Rochefort que l'Hermione voit le jour. Le navire de guerre de sa Majesté Louis XVI, pendra part à la fameuse bataille de Chesapeak, pendant la guerre d'Indépendance des Etats-Unis.
Sortie indemne de la bataille de Chesapeak, l'Hermione s'échoua finalement en 1793 sur des récifs au large du Croisic, suite à une fausse manoeuvre de l'équipage.
Embarquement à bord d'un trois-mâts de légende
Avant la grande traversée de l'Atlantique, le navire fait escale dans plusieurs villes du littoral. Après Rochefort, le trois-mâts a comblé la curiosité des visiteurs bordelais. Ce jour là, 80 marins volontaires s'embarquent pour une expérience unique : partir à bord de l'Hermione pendant deux semaines. Découverte en avant-première des entrailles du nouveau navire. Si la cabine du marquis de La Fayette a été reproduite à l'identique, celles des matelots sont plus modernes et conformes aux règles de sécurité et d'hygiène. Prochaine étape : Brest.
Reportage : A. Guillé-Epée / A. Darrigrand / J. Russel / France 3 Bordeaux Larguer les amarres et affronter les flots
L'aventure commence enfin pour les marins volontaires ! Le navire quitte les berges de Bordeaux et descend vaillamment l'estuaire de la Gironde entouré d'un multitude de petits bateaux. Arrivée enfin en mer, l'Hermione navigue fièrement sur les flots. A son bord, les 80 matelots respirent à plein poumons cet air de liberté mais mesurent aussi la responsabilité des nombreuses tâches à effectuer. Et ce soir là, la vraie récompense vient au soleil couchant de la rencontre avec "La Jeanne d'Arc" qui vit ses dernières heures de navigation. Au coeur de la tempête
Fini de rigoler, nos marins sont entrés dans le vif du sujet. L'Hermione ne dort jamais, trois équipes se relaient jour et nuit pour parer à toute éventualité. Cette première mise à l'eau sert évidemment d'exercice avant la grande traversée, mais c'est bien le réel que les matelots doivent affronter. Le vent s'est levé, l'océan fait le gros dos, il s'agit pour l'équipage de maintenir le cap et de renforcer les voiles. La mature s'élève à plus de 25 mètres de hauteur dans le vent et la pluie. Les marins effectuent leurs manœuvres de sécurité dans des postures acrobatiques et épuisantes. La vie à bord du navire
Le voyage continue et aborde les côtes bretonnes. Sur un navire comme l'Hermione, l'activité ne cesse jamais. A tel point que le bâtiment devient un lieu de vie où le quotidien côtoie l'exceptionnel. Séance de gym au réveil, mémorisation des manoeuvres à la barre et sur le pont, le repas gargantuesque est toujours le bienvenu. Ce jour là encore, un mauvais grain mobilise l'équipage. Une réaction en chaine et tout est maîtrisé. Cette aventure est pour les plus jeunes comme pour les plus aguerris une expérience de vie sur un "voilier exceptionnel". Tous en ont conscience et chacun apporte sa petite pierre à l'édifice pour que le voyage reste un souvenir magique. Cap sur Brest
La première semaine de navigation s'achève pour les 80 marins volontaires. Une semaine de courage et d'esprit d'équipe saluée par le commandant. La frégate accoste dans le port militaire de Brest pour une escale technique. Au terme de ce voyage, les jeunes ont des rêves plein les yeux et se voit déjà traverser l'Atlantique pour atteindre l'Amérique. Il ne s'agit toutefois que des premiers essais, le véritable voyage vers la Virginie n'étant prévu qu'en avril 2015.
Il aura fallu 17 ans à une équipe de passionnés de Rochefort pour donner naissance à la réplique de la frégate de l'Hermione dans une cale de l'ancien arsenal de la ville. C'est en 1778, à Rochefort que l'Hermione voit le jour. Le navire de guerre de sa Majesté Louis XVI, pendra part à la fameuse bataille de Chesapeak, pendant la guerre d'Indépendance des Etats-Unis.
Sortie indemne de la bataille de Chesapeak, l'Hermione s'échoua finalement en 1793 sur des récifs au large du Croisic, suite à une fausse manoeuvre de l'équipage.
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