Grèce : une grève touche les principaux sites archéologiques
"Fermé pour cause de grève du personnel", pouvait-on lire sur une affichette à l'entrée de l'Acropole, au grand dépit de dizaines de touristes, a rapporté une photographe de l'AFP.
L'Union panhellénique des gardiens des sites archéologiques (Peyfa) a relancé la mobilisation, qui touche la plupart des sites et musées, en raison "du non-règlement du problème du paiement des week-ends", a affirmé à l'AFP l'un de ses responsables, Costas Oikonomou.
Les mesures d'austérité n'ont pas épargné les personnels des musées
Face à la crise économique financière qui frappe la Grèce, le gouvernement a fait adopter cet automne une loi, très impopulaire, imposant de nouvelles mesures de rigueur au pays. Résultat, "le paiement des week-ends a été purement et simplement supprimé, le ministère de la Culture nous avait promis de régler la question mais n'a rien fait", a déploré le syndicat de gardiens.
Les gardiens feront grève tous les samedis
Les gardiens de sites antiques, qui avaient mené plusieurs journées d'actions d'avertissement fin novembre, ont fait savoir qu'ils seraient désormais en grève "tous les samedis jusqu'à un règlement".
La Grèce, l'un des premiers pays frappés de plein fouet par la crise de la dette depuis deux ans, est soumise à une austérité draconienne sous la pression de ses créanciers, l'UE et le FMI, en échange de sa mise sous perfusion financière, au prix d'importantes réductions des salaires surtout dans la fonction publique.
Les grèves des gardiens des sites et musées sont fréquentes en Grèce, selon l'AFP, au grand désespoir des opérateurs touristiques.
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