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L'exposition Lascaux III arrive en Chine : "J’espère qu’un jour j’aurai la chance d’aller en France sur le vrai site de Lascaux"

L'exposition itinérante internationale Lascaux III, qui fait découvrir quelques fac-similés de la célèbre grotte du Périgord, a pris ses quartiers à Shanghai, en Chine, pour quatre mois.

Article rédigé par Antoine Balandra
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des peintures rupestres à la réplique des grottes de Lascaux de Montignac, dans le Périgord noir, en Dordogne. (PHILIPPE WOJAZER / REUTERS)

C'est parti pour quatre mois : l'exposition Lascaux III a été inaugurée en grande pompe mercredi 1er novembre au Musée des sciences et des technologies de Shanghai, l’un des plus grands de Chine dans son domaine, en présence de plusieurs centaines de personnes, officiels, journalistes chinois, mais aussi étudiants en histoire de l’art. L’exposition, qui fait découvrir quelques fac-similés de la célèbre grotte du Périgord, espère attirer au moins 350 000 visiteurs à Shanghai, ville de 25 millions d'habitants, jusqu'à début mars.

L’exposition espère attirer au moins 350 000 visiteurs à Shanghai. (ANTOINE BALANDRA - RADIOFRANCE)

Une fois l’épais rideau de l’exposition ouvert, les premiers visiteurs se sont rués à la découverte des taureaux ou des chevaux de Lascaux. Certains connaissent déjà : "J’adore cette exposition, s’enthousiasme Iris, une Pékinoise. J’ai étudié l’histoire de l’art à l’université, c’est vraiment connu ! J’espère qu’un jour j’aurai la chance d’aller en France sur le vrai site de Lascaux." D’autres découvrent : "J’ai appris beaucoup sur l’histoire ancienne avec cette exposition, explique une visiteuse. Par exemple, les vaches sur les murs : elles sont imprimées très souvent. On voit qu’ils utilisaient des pierres, peut-être pour se battre contre des ennemis."

Les célèbres grottes de Lascaux ont été découvertes en 1940. (ANTOINE BALANDRA - RADIOFRANCE)

Le professeur Chen, préhistorien à la prestigieuse université de Fudan, à Shanghai, se promène avec son œil d’expert, heureux de voir des peintures qui n’existent pas en Chine. "J’ai entendu parler de cela depuis que je suis étudiant, explique le préhistorien. Des chercheurs chinois s’intéressent également beaucoup à Lascaux. Mon professeur a tenté de découvrir l’équivalent de ces peintures en Chine mais nous n’avons pas vraiment trouvé."  En sortant, tous les visiteurs avaient la même conclusion : "Ces peintures, ce sont celles de l’humanité toute entière."

L'exposition Lascaux III arrive en Chine - Le reportage à Shangai d'Antoine Balandra

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