: Replay Rafle du Vel'd'Hiv : revivez le discours d'Emmanuel Macron à Pithiviers
Le chef de l'Etat a commémoré le 80e anniversaire de la rafle du Vel'd'Hiv en inaugurant un nouveau lieu de mémoire dans l'ancienne gare de Pithiviers, d'où sont partis huit convois pour Auschwitz-Birkenau.
Ce qu'il faut savoir
Le chef de l'Etat, Emmanuel Macron, a commémoré le 80e anniversaire de la rafle du Vel'd'Hiv en inaugurant, dimanche 17 juillet, en compagnie de rescapés, un nouveau lieu de mémoire dans l'ancienne gare de Pithiviers, dans le Loiret, d'où sont partis huit convois pour Auschwitz-Birkenau. "L'Etat français manqua de manière délibérée à tous les devoirs de la patrie des Lumières et des droits de l'homme", a déclaré Emmanuel Macron, insistant sur le rôle de l'Etat français et du régime de Vichy, citant sa "volonté et une politique gangrénée par l'antisémitisme".
De la responsabilité du régime de Vichy. Lors de son discours, le chef de l'Etat a dénoncé "une falsification de l'histoire", "une nouvelle forme de révisionnisme historique, voire de négationnisme" sur la responsabilité du régime de Vichy. "Ni Pétain, ni Laval, ni Bousquet, ni Darquier de Pellepoix, aucun de ceux-là n'a voulu sauver des Juifs", a-t-il insisté.
L'appel d'Emmanuel Macron face à l'antisémitisme. "Nous n'en avons pas fini avec l'antisémitisme." Emmanuel Macron a appelé "les forces républicaines" à "redoubler de vigilance" face à un antisémitisme "encore plus brûlant" et "rampant" qu'il y a 20 ans.
"La France a perdu un peu de son âme." La Première ministre Elisabeth Borne avait lancé les commémorations des 80 ans de la rafle du Vel'd'Hiv dimanche matin, en assurant qu'en "ces jours de juillet, la France [avait] perdu un peu de son âme". "N'oubliez pas, n'oubliez jamais !", a-t-elle répété à l'attention de la jeunesse.