Geneviève de Gaulle-Anthonioz et Germaine Tillion, deux résistantes et deux amies
Ces deux femmes symboles de la Résistance vont faire leur entrée au panthéon mercredi 27 mai. Retour sur la relation de deux femmes dont l'amitié est née dans le camp de concentration de Ravensbrück.
Elles vont accompagner Jean Zay et Pierre Brossolette dans la postérité. Geneviève de Gaulle-Anthonioz et Germaine Tillion, engagées dans la Résistance pendant la seconde guerre mondiale, vont faire leur entrée au Panthéon mercredi 27 mai.
Et les deux femmes se connaissaient bien. Leur rencontre s'est faite au cœur de l'horreur, dans le camp de concentration de Ravensbrück.
En 1940, alors que l'occupation allemande commence, Germaine, ethnologue de 33 ans, et Geneviève, étudiante de 20 ans refusent la défaite et entrent dans le réseau du musée de l'homme, puis à "Défense de la France". Elles participent à l'élaboration de journaux clandestins, font du renseignement, mais finissent par se faire trahir et arrêter par l'ennemi.
De l'esprit et de l'humanisme
À Ravensbrück, principal camp féminin, Germaine Tillon fait appel à son savoir scientifique pour analyser l'exploitation allemande, et écrira même secrètement une opérette pour s'en moquer.
Après la guerre, Geneviève de Gaulle-Anthonioz s'engage au service des plus pauvres dans les bidonvilles des années 1950. "L'odeur de la misère, on ne peut plus jamais l'oublier", dira-t-elle.
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