Histoire de mémoire : les plaques commémoratives ressorties de l’oubli
Focus sur une initiative formidable du Parisien Philippe Apeloig, dont la mère avait été cachée durant la Seconde Guerre mondiale, car elle était juive.
Philippe Apeloig a décidé de recenser et de photographier toutes les plaques commémoratives installées, notamment à Paris, pour rendre hommage aux résistants. Il sillonne les rues, comme dans un jeu de piste. "Ce sont vraiment des lieux de mémoire, de ce qui s’est passé pendant la période de l’Occupation allemande", résume-t-il. Au total, 1 300 plaques commémoratives ont été apposées sur les murs de la capitale dès la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Une quête contre l’oubli
Plus de 70 ans plus tard, parce qu’on a fini par ne plus les voir, Philippe Apeloig les a photographiées durant six ans. Cette quête contre l’oubli lui vient de sa mère. Dans un petit village du Cher, sa mère était venue commémorer les personnes qui l’avaient cachée durant la guerre, avec une plaque et un grand merci en toutes lettres. Personne ne l’a jamais dénoncée, ni elle ni ses parents.
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