Cet article date de plus de deux ans.

Inde : escale à Fort Cochin, ancien temple des épices au charme authentique

Publié
Temps de lecture : 1min
Inde : escale à Fort Cochin, ancien temple des épices au charme authentique
Inde : escale à Fort Cochin, ancien temple des épices au charme authentique Inde : escale à Fort Cochin, ancien temple des épices au charme authentique
Article rédigé par France 2 - A.Forget, A.Guérard, U.Cailloux, A.Pandey, A.Bhat
France Télévisions
France 2

En Inde, la péninsule de Fort Cochin fut un haut lieu du commerce des épices. Le passé colonial a laissé des traces et quelques maisons colorées. Visite guidée, avec les correspondantes de France Télévisions en Inde.

Entre la terre ferme et la mer d'Arabie, dans l'État du Kerala (Inde), un immense réseau de canaux d'eau douce a servi durant des siècles au transport des épices. Le paysage de lagune au passé commercial se dévoile aujourd'hui aux touristes. Au bout de la route, la ville de Cochin. Ancien centre de négoce, c'est ici, dans le cœur historique de Fort Cochin, que se vendent les épices. "C'était le centre du commerce mondial des épices. La majorité des boutiques débordaient de tout type d'épices", raconte Biju Mangalath, guide touristique. 

Des vestiges d'un passé colonial 

Quelques boutiques proposent toujours des épices. On trouve notamment de la cannelle, de l'anis et de la cardamome. Pour s'assurer un accès au commerce lucratif des épices, des explorateurs du monde entier ont dès le XVe siècle foulé les terres indiennes pour y établir des comptoirs. Un héritage colonial dont la ville a gardé quelques vestiges, comme un palais construit en 1744. Désormais transformé en hôtel, il a été le lieu de résidence des gouverneurs britanniques. Escale prospère sur la route des épices, Fort Cochin est toujours un grand port. Les filets de pêches, introduits en Inde il y a plus de 700 ans par des explorateurs chinois, sont activés tous les jours à la force des bras, pour faire remonter les poissons.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.