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Le trésor des Narychkine, perdu pendant un siècle, s'expose à Saint-Pétersbourg

Plus de 2.000 objets en argent pesant au total 400 kilos : depuis la révolution bolchevique il y a un siècle, le trésor de la famille Narychkine était considéré comme perdu. Découvert par hasard par des ouvriers en 2012, il est aujourd'hui exposé au musée du palais de Tsarskoïé Selo, à Saint-Pétersbourg.
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture (avec AFP)
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Le trésor de la famille Narychkine exposé à Saint-Pétersbourg.
 (OLGA MALTSEVA / AFP)
Grande famille noble de l'époque tsariste, les Narychkine ont fui la Russie après la révolution bolchévique de 1917. C'est dans l'un des manoirs leur ayant appartenu dans la deuxième ville du pays qu'a été découvert ce trésor estimé à environ 2,6 millions d'euros.

"C'est unique"

"Une trouvaille de la sorte est extrêmement rare : un trésor dans son intégrité, ayant appartenu à une même famille et très bien conservé. C'est unique", s'est félicitée le 26 mars Olga Taratynova, directrice du musée du palais de Tsarskoïé Selo, à qui est revenue la collection.
Des pièces du trésor de la famille Narychkine, exposés à Saint-Pétersbourg.
 (OLGA MALTSEVA / AFP)

Le trésor a été découvert en 2012 lors de travaux de réparation dans un bâtiment situé en plein centre de l'ancienne capitale impériale. Les ouvriers y ont découvert par hasard, après avoir cassé une maçonnerie en briques, une petite salle secrète renfermant des caisses remplies d'objets en métal précieux. Selon la presse locale, les ouvriers ont alors tenté de dérober le trésor avant d'être pris en flagrant délit.

Des objets réalisés par les meilleurs joailliers russes

Les objets ont été offerts en 2018 par l'Etat au musée de Tsarskoïé Selo, situé dans un ancien palais impérial près de Saint-Pétersbourg. Il s'agit d'objets du quotidien tels que des services de table réalisés par les meilleurs joailliers russes, principalement en argent, des miroirs, encensoirs, médailles et divers objets décoratifs. Le tout était soigneusement emballé dans des journaux et des tissus imbibés d'acide acétique, ce qui a permis leur bonne conservation.
 
"A l'époque, tout cela faisait partie d'objets du quotidien de l'une des familles les plus riches de Russie", a souligné Olga Taratynova, relevant une "valeur artistique énorme", par exemple avec un service de table exécuté par le joaillier de la cour impériale.

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