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Marignan 1515, la bataille qui a fait entrer François 1er dans l'Histoire

Il y a 500 ans, le 14 septembre 1515, François 1er remportait à Marignan une victoire qui allait entrer dans l'histoire. Si tout le monde a facilement retenu cette date dans les manuels d'histoire, il n'est pas inutile de rappeler le contexte de cette bataille et son impact sur le règne de François 1er.
Article rédigé par Jean-Michel Ogier
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
François 1er à Marignan de Fragonard
 (DR)

1515 Marignan.
Tout écolier espérait être interrogé sur cette fameuse bataille du seul fait de sa facilité a être mémorisée. Mais au delà ? Quelques années après avoir quitté les bancs de l'école bien peu se souviennent même que Marignan est en Italie, au sud de Milan, et que les adversaires des troupes françaises étaient les Suisses mercenaires des Allemands du Saint-Empire germanique défenseurs du duché de Milan.

La première victoire du tout jeune roi de France, François 1er, a fait 16 000 morts en 16 heures de combat. Il faut dire que, pour la première fois, les troupes françaises étaient dotées de pièces d'artillerie lourde.

Reportage: D.Wolfrom, F.Bazille, H.Pozzo, M.Bitton


La bataille de Marignan, par sa brièveté inhabituelle a contribué largement à asseoir la renommée et la gloire de François 1er. Dès la victoire, le récit des combats fait l'objet d'une forme de propagande. Des héraults sont dépêchés sur les places publiques, les prêtres en font aussi le récit dans leur prêche dominical.

L'aura de cette victoire rayonnera jusqu'à la cuisante défaite de Pavie, 10 ans plus tard. Et même, là encore, la propagande s'emploiera à minimiser ce revers avec cette maxime : "Tout est perdu, fors l'honneur".

Dans la foulée de Marignan, un certain Léonard de Vinci viendra s'installer en France pour contribuer largement à la diffusion de l'esprit de la Renaissance.

Au XIXe siècle, Fragonnard en donnera une vision romantique et sentimentale. Dans son tableau, François 1er, sur son cheval blanc arrête, dans un beau geste de clémence, sa cavalerie qui s'apprêtait à fondre sur l'ennemi.

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Dans les années 30, la bataille va inspirer au compositeur suisse Jean Daetwiler cette marche :





 

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