Obsèques : les dernières volontés des présidents de la Ve République

Le cercueil du général de Gaulle posé sur un blindé de l'armée. Une messe à Notre-Dame pour George Pompidou. Deux familles réunies pour François Mitterrand. Trois cérémonies pour trois présidents qui ont fait connaître par testament leurs dernières volontés. Trente ans avant sa mort, Charles de Gaulle avait écrit : "la cérémonie sera réglée de telle sorte qu'elle soit extrêmement simple. Ni président, ni ministres". À Colombey-les-Deux-Eglises (Haute-Marne), il n'y avait aucune personnalité dans la foule pour son enterrement.

Une consigne ambiguë pour François Mitterrand

George Pompidou aussi avait exigé de la simplicité. "Une simple dalle avec mon nom", avait-il demandé. À son enterrement à Orvilliers (Yvelines), les fleurs et couronnes inondent pourtant sa tombe. François Mitterrand, lui, laisse une consigne ambiguë : "Une messe est possible". La célébration de Notre-Dame accueille 70 dirigeants étrangers. Son autre volonté, celle de réunir ses deux familles sera respectée à Jarnac (Charente).