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Vidéo Premier pas de l'homme sur la Lune : des spationautes français partagent leurs souvenirs

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Premier pas sur la Lune : la NASA dévoile des images inédites
Premier pas sur la Lune : la NASA dévoile des images inédites Premier pas sur la Lune : la NASA dévoile des images inédites (France 3)
Article rédigé par France 3
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Il y a cinquante ans, l'homme foulait le sol lunaire pour la première fois. Sur Terre, Claudie Haigneré, Jean-Loup Chrétien et Jean-François Clervoy 

Il y a cinquante ans, un million de personnes assistent sur les plages de Cap Canaveral (États-Unis) au décollage de la navette spatiale Appolo 11, en partance pour la Lune. Trois jours plus tard, le 21 juillet 1969, 600 millions d'humains se pressent devant les rares téléviseurs disponibles.

Le spationaute français Jean-François Clervoy a alors tout juste 11 ans. Son père, pilote de chasse, lui commente les images. "Ce dont je me souviens c'est que je n'ai jamais pensé : 'les Américains ont fait ça'. Mais c'est nous, les humains, qui avons fait ça. Et ça m'a marqué puisque ça a influencé mon parcours. Sans la réussite de leur mission, je ne serais pas là", raconte-t-il. 

L'aventure ne fait que commencer

Claudie Haigneré, elle, à 12 ans en 1969. Celle qui deviendra la première Française dans l'espace passe ses vacances au camping, avec ses parents. Ce jour a été important, il lui a fait comprendre que des choses que l'on pense impossibles peuvent se réaliser. "Ca m'a donné de l'audace pour, moi-même, tenter l'aventure", se remémore-t-elle. 

De son côté, Jean-Loup Chrétien, alors âgé de 31 ans et pilote de chasse, pense que sa chance est passée. "Les Américains avaient déjà fait le tour de la Terre, avaient déjà fréquenté l'orbite terrestre et étaient déjà sur une autre planète. On voyait nos perspectives s'éloigner", explique-t-il. 

Seuls 12 hommes ont foulé le sol lunaire, et l'aventure ne fait que commencer. Thomas Pesquet, dernier spationaute français à avoir voyagé dans l'espace, est né une décennie après Apollo 11. Et our lui, tout est encore possible. "On va y retourner de manière plus durable, et pas seulement pour y planter un drapeau mais pour réaliser un programme scientifique, à échéance de 5, 10 ou 15 ans."

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