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Roland Garros : cent après sa mort, hommage à la légende de l’aviation en Anjou

Son nom est indissociablement lié au tennis. Mais Roland Garros est avant tout un fils du ciel. Cet "as des as" mort au combat en 1918 a écrit l’une des plus belles pages de l’aviation française. Cent ans après sa mort, l’Espace Air Passion de Marcé dans le Maine-et-Loire lui rend hommage.
Article rédigé par Sophie Granel
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1min
A l'occasion du centenaire de sa mort en octobre 1918, Roland Garros est le héros d'une exposition en Anjou.
 (capture d'écran France 3)
Reportage : E. Aubron / G. Rihet / S. Goubil
Il fait  partie de ces étoiles filantes qui brillent pour toujours au firmament de l’Histoire de France. Roland Garros est mort le 5 octobre 1918, la veille de ses trente ans, dans le ciel des Ardennes. Un mois plus tard la guerre se terminait. Une fin tragique qui l’a fait entrer dans la légende. Et c’est cette légende, cette histoire faite d’exploits et de défis que raconte l’exposition à l’Espace Air Passion de Marcé. De ses débuts de pilote en Anjou (il obtient son brevet en 1910 à Cholet) à sa participation à la Grande Guerre en passant par ses records, des dizaines de photos, de maquettes mais aussi une dizaine de dioramas retracent sa trajectoire.
Cartes postales, photos...de nombreux documents d'époque retracent la trajectoire de Roland Garros.
 (capture d'écran France 3)
Né à La Réunion le 6 octobre 1888, Roland Garros passe les premières années de sa vie en Cochinchine (l’actuel Sud-Vietnam). De retour en France au tournant du siècle, il tombe gravement malade. Le sport le sauve. Cyclisme, rugby et… tennis, discipline dans laquelle il n’excelle pas mais à laquelle il est à jamais associé à travers le stade parisien qui a donné son nom aux internationaux de France.

Mais loin de la terre battue, c’est dans les airs que le jeune homme se distingue. En Anjou notamment. C’est en effet dans la région qu’il obtient son brevet de pilote en 1910 et c’est là encore qu’il remporte l’une de ses plus belles victoires en 1912. Alors que la tempête fait rage il est l’un des seuls pilotes à oser s’élancer pour le Grand Prix de l’Aéroclub de France. Deux jours plus tard il est l’unique concurrent à boucler les 1100kms de vol (en plusieurs étapes) que compte la course. Le mythe était né.  

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