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Une découverte archéologique dans l’Idaho bouleverse les fondements de la paléontologie

Et si la plus grande extinction de tous les temps n’avait pas été si radicale que cela ? Une équipe internationale de paléontologues dirigée par un chercheur français a mis au jour dans l’Idaho (USA) des fossiles prouvant que des espèces sont réapparues après le cataclysme, bien plus rapidement que ce que l’on croyait. Une preuve s’il en était besoin que la Nature a des ressources insoupçonnées.
Article rédigé par Sophie Granel
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1min
Un des nombreux fossiles découverts sur le site de Paris canyon dans l'Idaho.
 (France 3 / Culturebox)
Reportage : F. Nicotra / D. Dumas / X. Roman / J.-A. Balcells / France 3 Bourgogne / M. Guilloiseau-Joubair
Il y a 252 millions d’années, à la fin de l'ère primaire, d’énormes éruptions volcaniques à l’emplacement de l’actuelle Sibérie provoquaient la plus grande extinction de tous les temps. Neuf espèces sur dix anéanties et une période de cinq millions d’années de désert biologique. C’est en tout cas ce que l’on croyait. Depuis dix ans, une équipe de chercheurs composée de paléontologues, de sédimentologues et de géochimistes du monde entier coordonnés par le laboratoire Biogéosciences de Dijon planchent sur une autre hypothèse : la vie serait réapparue sur terre bien plus tôt. Une théorie validée par les récentes découvertes réalisée par l’équipe à Paris dans l’Idaho (Nord-Ouest des Etats-Unis).

Une découverte incroyable

Le site daté de moins d’1,5 million d’années, regorge de fossiles dans un état de conservation impressionnant et qui en disent long sur la biodiversité marine de l’époque. Des éponges, des mollusques mais aussi des reptiles qui montrent que non seulement, certaines espèces n’avaient pas disparu mais que d’autres aujourd’hui encore représentées, avaient fait déjà fait leur apparition. Une découverte incroyable publiée le 15 février dans la prestigieuse revue Science Advances.

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