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Une souscription pour restaurer le cabinet de Madame de Sévigné à Grignan
200 000 euros, c’est le prix nécessaire à la restauration et à la reconstitution du cabinet d’écriture de la marquise de Sévigné au château de Grignan. Le conseil départemental de la Drôme a lancé une souscription par internet afin de récolter la moitié de cette somme.
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"Je vous assure ma bonne, que je souhaite plus d’être dans ce cabinet frais que vous me faites bâtir que dans tous les lieux du monde." Ces mots écrits par Madame de Sévigné le 6 avril 1672, donnent le point de départ de la légende. La marquise, connue pour ses correspondances, n’a séjourné que trois fois à Grignan, dans le château de son gendre que sa fille épousa en 1669. Mais l’édifice est important puisqu'il comporte le cabinet privé dans lequel la marquise écrivit une partie de ses fameuses correspondances, dès 1671, lorsque sa fille doit rejoindre son époux le comte de Grignan. Durant un quart de siècle, Madame de Sévigné a écrit plus de mille lettres, principalement pour la comtesse de Grignan.
Un cabinet difficile à restaurer
Dans les années 20, à la restauration de l’édifice, la décoration et le mobilier ne correspondent pas exactement à l’époque de la marquise de Sévigné, notamment dans son cabinet privé. Le projet est de restaurer entièrement l’endroit. "Ce qui va disparaître essentiellement, c’est le lit à la polonaise du 18e, ce bureau du 19e au style provençale, les fauteuils... donc c’est surtout du mobilier", explique Christelle Burgad, la conservatrice du château de Grignan.
Reportage : H. Chapelon / S. Hyvon / V. Bonnier
La difficulté est de remodeler à l’identique le cabinet, faute de reproduction précise. Pourtant, le défi a été relevé par une équipe d’experts depuis maintenant 3 mois. Pour trouver des indices, l’équipe se base sur les évocations dans les écrits et les inventaires de l’époque, comme le décrit Christian Trézin, ancien conservateur des châteaux de Grignan et Chambord. "Nous avons l’inventaire très détaillé de ce qui se trouve en 1728 dans l’appartement. 1728, c’est un peu plus de 20 ans après la mort de Madame de Sévigné, donc on peut imaginer que ces inventaires reflètent l’état dans lequel la marquise a connu le château."
Reportage : H. Chapelon / S. Hyvon / V. Bonnier
La difficulté est de remodeler à l’identique le cabinet, faute de reproduction précise. Pourtant, le défi a été relevé par une équipe d’experts depuis maintenant 3 mois. Pour trouver des indices, l’équipe se base sur les évocations dans les écrits et les inventaires de l’époque, comme le décrit Christian Trézin, ancien conservateur des châteaux de Grignan et Chambord. "Nous avons l’inventaire très détaillé de ce qui se trouve en 1728 dans l’appartement. 1728, c’est un peu plus de 20 ans après la mort de Madame de Sévigné, donc on peut imaginer que ces inventaires reflètent l’état dans lequel la marquise a connu le château."
Un appel aux dons
Si la tâche est laborieuse, elle est aussi très couteuse. 200 000 euros sont nécessaires à la restauration du cabinet d’écriture de Madame de Sévigné. Propriétaire du château, le département de la Drôme a confié à la fondation du patrimoine un plan de financement participatif pour alléger les coûts et valoriser les savoir-faire. "Lorsque nous allons tisser les tentures par exemple, il faudra retrouver comment on travaillait à l’époque. Il faudra faire appel à des maîtres lissiers qui savent faire le travail", souligne Joël Monfredo, délégué de la fondation du patrimoine de la Drôme.
Pour l'instant, la souscription publique a permis de récolter 3000 euros et s’achèvera en décembre. Le cabinet de la marquise de Sévigné retrouvera son écrin d’antan d’ici un an.
Pour faire un don, rendez-vous sur le site de la fondation du patrimoine de la Drôme.
Pour l'instant, la souscription publique a permis de récolter 3000 euros et s’achèvera en décembre. Le cabinet de la marquise de Sévigné retrouvera son écrin d’antan d’ici un an.
Pour faire un don, rendez-vous sur le site de la fondation du patrimoine de la Drôme.
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