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Vidéo "C'est l'histoire qui a le plus nourri l'hypothèse de l'existence d'une vie extraterrestre" : la folle rumeur de Roswell démontée par Thomas Snégaroff

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C'est probablement l'histoire qui a le plus nourri l'hypothèse d'une existence d'une vie extraterrestre.
VIDEO. La folle rumeur de Roswell racontée par l'historien Thomas Snégaroff C'est probablement l'histoire qui a le plus nourri l'hypothèse d'une existence d'une vie extraterrestre. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

En juillet 1947, un fermier découvre des débris dans son champ. Quelques heures plus tard, un communiqué de l'armée parle de débris d'une soucoupe. Ils provenaient en fait d'un programme gouvernemental secret appelé projet Mogul.

L'affaire de Roswell concerne l'écrasement au sol, près de Roswell au Nouveau-Mexique, le 4 juillet 1947 de ce qui est présenté, selon les versions, comme un ovni. L'historien Thomas Snégaroff revient sur cette rumeur.

Tout commence en juillet 1947 : un fermier nommé William Mac Brazel découvre, un matin, des débris dans son champ. Quelques heures plus tard, l'armée va sortir un communiqué après les avoir observés. Le communiqué parle de débris d'une soucoupe. "Alors, le terme "soucoupe" ne veut pas forcément dire soucoupe volante = extraterrestres mais ça va nourrir l'hypothèse que l'armée, elle-même, reconnaît l'existence d'extraterrestres à Roswell", explique Thomas Snégaroff. Très vite, l'armée dément sa version, expliquant qu'il s'agit en réalité de ballons météo.   

Le retour en force de l'affaire

C'est dans les années 1970 que va avoir lieu un nouveau rebondissement. En 1978, un des premiers militaires nommé Jesse Marcel, qui était intervenu à l'époque et qui travaille au renseignement, est interviewé par un ufologue, un spécialiste des extraterrestres. Pour les principales associations d'ufologues, cet événement est l'un des plus probants de la visite sur Terre d'une civilisation extraterrestre avancée. Le militaire va donc, sans détour, affirmer lors de l'interview : "À l'époque, l'armée a bidonné la chose, ils ont mis des débris à la place d'autres débris, ce ne sont pas les vrais débris qu'on a mis. Moi, je crois en l'existence d'extraterrestres." Résultat : un article sort dans le national inquirer, un grand magazine américain.

S'ajoute à cela, un livre, dans les années 1980, qui marque la bascule. Moore et Berlitz, les deux auteurs, présentent le récit de Jesse Marcel qui décrit les débris comme "ne ressemblant à rien de fabriqué sur cette terre". Ils ajoutent également d'autres détails selon lesquels "des étudiants en archéologie auraient retrouvé des traces d'extraterrestres au sol, plusieurs extraterrestres qui ont ensuite été enlevés par l'armée parce qu'il ne fallait pas laisser de traces", explique Thomas Snégaroff.

Dernier vrai coup de théâtre : un premier rapport de l'armée, paru en 1995, concluant que les débris retrouvés en 1947 provenaient d'un programme gouvernemental secret appelé projet Mogul consistant au lâcher de grappes de ballons atmosphériques d'espionnage des expériences nucléaires soviétiques.

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