Notre-Dame de Paris : deux mois après l'incendie, une première messe a été célébrée dans la cathédrale

Article rédigé par Yann Thompson
France Télévisions
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Une messe est célébrée à l'intérieur de la cathédrale Notre-Dame de Paris le 15 juin 2019, deux mois après l'incendie qui a ravagé la flèche, la toiture et une partie de la voûte de l'édifice.  (KARINE PERRET / POOL / AFP)

Cette célébration, organisée deux mois jour pour jour après le violent incendie qui a ravagé la flèche, la toiture et une partie de la voûte de la cathédrale, doit accueillir une trentaine de personnes. 

Ce qu'il faut savoir

Une cérémonie inédite depuis le terrible incendie qui a ravagé Notre-Dame de Paris, le 15 avril dernier. Pour la première fois en deux mois, la cathédrale a accueilli une messe en petit comité et retransmise en direct sur la chaîne catholique KTO, samedi 15 juin à partir de 18 heures. Cette célébration rassemblait une trentaine de personnes et était organisée avec des mesures de sécurité importantes, l'édifice étant toujours dans une phase de consolidation. 

Notre-Dame "bien vivante". Cette messe s'est tenue deux mois jour pour jour après le violent incendie qui a ravagé la flèche, la toiture et une partie de la voûte de Notre-Dame de Paris. La cérémonie visait aussi à célébrer la fête de la Dédicace, qui commémore la consécration de l'autel de la cathédrale. Il s'agit de montrer que "Notre-Dame est bien vivante", a expliqué au Parisien Patrick Chauvet, recteur de la cathédrale. 

Une trentaine de personnes attendues. Contrairement aux habituelles messes pour la fête de la Dédicace, qui rassemblaient quelque 100 prêtres parisiens, cette messe n'a réuni qu'une trentaine de participants. En plus de l'archevêque de Paris et du recteur de Notre-Dame, des chanoines, des bénévoles et des personnes travaillant sur le chantier, ainsi que des employés du diocèse de Paris ont assisté à la cérémonie. 

D'importantes mesures de sécurité. Chaque participant devait porter un casque de chantier lors de la messe, par mesure de sécurité. "C'est une chapelle dans laquelle il n'y a aucun risque, l'itinéraire pour y aller est balisé, mais tout le reste de la cathédrale est évidemment un gigantesque chantier", a expliqué Christophe Rousselot, délégué de la fondation Notre-Dame à franceinfo