Incendie à Notre-Dame de Paris : la thèse de l'accident privilégiée par les enquêteurs
Une enquête pour destruction involontaire par incendie a été ouverte dans la soirée lundi 15 avril, après que les flammes ont commencé à ravager Notre-Dame. Les auditions vont se poursuivent pour déterminer l'origine du drame.
Ils se succèdent dans les locaux de la police judiciaire. Depuis lundi 15 avril au soir, plus d'une vingtaine d'ouvriers ont déjà été entendus par les enquêteurs. Ils travaillent sur des échafaudages à plus de 90 mètres, autour de la flèche de Notre-Dame. Leurs témoignages sont décisifs pour tenter de comprendre comment la flèche de la cathédrale a pu s'embraser. Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour destruction involontaire par incendie. "C'est la thèse accidentelle qui est privilégiée, la thèse d'un départ de feu au niveau de la charpente en lien avec les travaux en cours d'exécution. Rien aujourd'hui ne va dans le sens d'un acte volontaire", a déclaré le procureur de la République, Rémy Heitz, mardi midi.
Les constatations de la police scientifique n'ont pas encore débuté
Lundi, alors que les ouvriers sont partis en pleine messe, il est 18h20 lorsque la première alerte est donnée, selon le procureur. Dix-huit minutes plus tard, une seconde alerte. Des flammes gagnent la charpente et la flèche, il est déjà trop tard. Il y a moins d'une semaine, 16 statues en cuivre avaient été déplacées direction la Dordogne, elles ont pu être sauvées.
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