Incendie de Notre-Dame : l'enquête se poursuit
Le parquet de Paris a ouvert une enquête lundi 15 avril dans la soirée pour destruction involontaire par incendie. C'est donc la piste d'un accident qui est privilégiée.
Ils sont conducteurs de travaux, charpentiers ou menuisiers sur le chantier de Notre-Dame de Paris. Plus d'une quinzaine d'ouvriers ont été entendus depuis lundi 15 avril dans la soirée dans le cadre de l'enquête sur l'incendie qui a touché la cathédrale de Paris. Tous sont salariés d'entreprises d'échafaudage ou de charpente qui participaient à la rénovation de l'édifice. Au bord des larmes, leur patron, Julien Le Bras, a voulu exprimer sa "profonde tristesse" et celle de l'ensemble de ses collaborateurs devant les caméras. Il affirme ensuite qu'aucun de ses salariés n'était présent sur le chantier au moment où le feu s'est déclaré.
Le feu est parti des combles
C'est sur le chantier justement que se concentrent les investigations. Depuis un an, les ouvriers travaillaient sur ces échafaudages à plus de 90 mètres de hauteur autour de la flèche de Notre-Dame. Selon les premiers éléments de l'enquête, le feu serait parti des combles. Une alarme a été déclenchée vers 18h20, une première levée de doute a été effectuée, mais rien n'a été constaté. 23 minutes plus tard, une seconde alerte retentit. Cette fois, de la fumée s'échappe de la charpente. Il est déjà trop tard.
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