Jean-Louis Georgelin : une carrière 5 étoiles
Reconstruire Notre-Dame de Paris en cinq ans, c’est un chantier complexe comme une opération militaire, "la dernière bataille de ma vie", disait le général Georgelin, lui qui tenait plus que tout au respect du calendrier établi. Jean-Louis Georgelin était un militaire de carrière, un homme à poigne, dont le sens du commandement était apparu dès ses premières affectations en Alsace.
Un choc pour les 500 personnes qu'il coordonnait
Il monte peu à peu les échelons, part en mission en Bosnie, en Afghanistan. Puis il rejoint l’Élysée, chef d’état-major auprès de Jacques Chirac d’abord, puis numéro un des armées sous Nicolas Sarkozy. Il quitte ses dernières fonctions officielles à 68 ans en 2016, avant d’être rappelé au moment de l’incendie de Notre-Dame de Paris. Choisi par le président Macron pour son énergie et son charisme, il va se rendre incontournable, en utilisant parfois un langage bien peu diplomatique. La mort accidentelle du général est un choc pour les 500 personnes qu’il coordonnait, mais elle ne remet pas en cause l’avancée du chantier. La cathédrale rénovée doit rouvrir ses portes en décembre 2024.
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