: Vidéo Notre-Dame, quai Branly, Louvre... Quand les présidents tentent de laisser leur empreinte dans la pierre
Quel sera le projet pour Notre-Dame de Paris ? Rénover ou construire à l'identique ? L'histoire de la Ve République semble montrer qu'un seul homme détient le pouvoir de choisir.
La construction de la pyramide du Louvre, une oeuvre contemporaine dans un ensemble historique, a été une décision prise par François Mitterrand il y a 30 ans. À l'époque déjà, les avis étaient contrastés. Pour la pyramide, le président socialiste avait choisi lui-même l'architecture, sans autre procédure. C'est l'exception qui confirme une règle : tous les travaux sont passés par des concours d'architectes. Les travaux, en principe, obéissent à des règles strictes.
Le président a le dernier mot
Deux articles de loi définissent un cadre. Mais à la fin, c'est toujours le président qui décide. Les colonnes de Buren avaient suscité un vif débat lors de leur installation dans la Cour du Palais Royal à Paris. La commission des monuments historiques n'en voulait pas mais cela a été imposé. Faire des grands travaux pour un président, c'est l'assurance de laisser une empreinte, de passer dans la postérité. Aujourd'hui, l'heure n'est plus aux grands travaux présidentiels, les finances de l'Etat ne le permettent plus. Mais Emmanuel Macron compte bien laisser son empreinte.
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