Notre-Dame de Paris : l'inquiétude demeure malgré le bon déroulement des travaux
Notre-Dame de Paris est toujours en péril. Il est trop tôt pour dire que le monument est sauvé, a affirmé dimanche 5 janvier Jean-Louis Georgelin, chargé de piloter sa restauration.
Une immense grue surplombe Notre-Dame de Paris, le signe d'une étape cruciale et à haut risque qui s'annonce : le démontage de 200 tonnes de métal calciné qui menacent encore de s'effondrer. Il y a plus de huit mois, la flèche de la cathédrale s'écroule et s'abat sur l'échafaudage alors installé pour sa restauration. Sous l'effet de la chaleur, les tubes se tordent et s'enchevêtrent. Les cordistes vont devoir les découper sans mettre en danger la stabilité de la structure.
"Signaux rassurants" pour "2024"
Notre-Dame est sauvée des flammes, mais pas encore tirée d'affaire. Dimanche 5 janvier, Jean-Louis Georgelin, qui pilote le chantier, a mis en garde : "Vous ne me ferez pas dire que la voûte est sauvée et qu'elle ne s'effondrera pas, mais tous les signaux que nous avons sont rassurants". Le démontage de l'échafaudage devrait durer six mois. Viendra ensuite le temps des diagnostics, notamment de la coûte, puis d'ici un an et demi le temps de la reconstruction avec la délicate question des choix architecturaux toujours en suspens. Certains experts parlent de vingt ans pour que Notre-Dame renaisse de ses cendres. Le général Georgelin a assuré que les fidèles et les touristes pourraient revenir courant 2024.
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