Notre-Dame de Paris : un chantier titanesque
Plus d'un an après l'incendie de Notre-Dame de Paris, les experts doivent démonter l'échafaudage de la flèche de la cathédrale déformé par la chaleur. La dangereuse opération a commencé lundi 8 juin.
Un grand échafaudage a fondu lors de l'incendie de Notre-Dame de Paris. Il s'agissait de la structure d'un chantier de restauration qui avait démarré bien avant la catastrophe. Avant d'en venir à son démantèlement, il y a des opérations préliminaires indispensables : le sauvetage des rosaces, des gargouilles et des statues et la sécurisation des lieux pour pouvoir travailler. Des charpentiers, des cordistes ont vérifié une à une les pierres, les poutres et une charpente renforcée a été installée pour travailler sur le grand échafaudage. Troisième opération : le déblayage. Il a fallu retirer tous les débris pour la sécurité, souvent avec des engins télécommandés.
Pas de retard
Cet échafaudage de 250 tonnes a tenu en plein cœur de l'incendie. En ne tombant pas, il a sans doute sauvé la cathédrale. C'est un monstre d'acier à démonter, 40 000 pièces à découper, une structure instable et friable de 40 mètres de haut. Ce démontage sera terminé à la fin de l'été. Ensuite, il faudra sécuriser la voûte avant l'opération de restauration proprement dite. Malgré le confinement, le chantier doit être achevé en 2024.
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