Notre-Dame de Paris : visite de chantier pendant la sécurisation
L'heure est à la sécurisation de Notre-Dame de Paris trois mois après son incendie. Pour l'architecte, la remise en état en cinq ans est réalisable. Une visite au cœur de la cathédrale avait lieu mercredi 17 juillet.
Visite de chantier d'une vieille dame fragilisée. Trois mois après l'incendie qui a dévasté la cathédrale Notre-Dame de Paris, les équipes travaillent d'arrache-pied. L'heure est toujours à la consolidation et au déblaiement des gravats avec un luxe de précaution, c'est un robot qui intervient. Ferraille tordue, bois calciné, pierres fendues et le ciel bleu pour toute toiture, le bâtiment est figé dans le drame.
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Vu d'en haut, le chantier est encore plus impressionnant. "On mesure encore le travail considérable qu'il y a à faire pour s'assurer de la sécurité de la voûte", précise le ministre de la Culture Franck Riester, qui visite la cathédrale mercredi 17 juillet. Une partie des vitraux a été descendue, les pignons consolidés. C'est au tour des arcs-boutants d'être soulagés. 100 millions d'euros de dons ont déjà été récoltés sur les 650 millions promis. Il reste à réaliser le devis et pour cela attendre la fin du diagnostic général du bâtiment, qui prendra encore plusieurs mois. Le chantier parlementaire s'est achevé mardi par l'adoption d'une loi qui encadre la restauration d'un monument toujours aussi admiré.
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