Notre-Dame : l'entreprise d'échafaudage reconnaît que des ouvriers ont bravé l'interdiction de fumer mais exclut tout lien avec l'incendie
Les ouvriers qui montaient l'échafaudage autour de la flèche de la cathédrale ont reconnu avoir fumé sur le chantier.
Ils ont allumé des cigarettes au sommet de Notre-Dame. L'entreprise Le Bras Frères, en charge de l'installation de l'échafaudage autour de la flèche de la cathédrale, a reconnu, mercredi 24 avril, que certains de ses ouvriers ont fumé sur le chantier, malgré l'interdiction. L'entreprise a cependant "exclu" auprès de l'AFP tout lien avec l'incendie de l'édifice.
Les compagnons ont reconnu devant les policiers qu'effectivement, il leur arrivait de fumer.
Marc Eskenazi, porte-parole de la société Le Bras Frèresà l'AFP
"Effectivement, il y a des compagnons qui, de temps en temps, se sont affranchis de cette interdiction et on le regrette", a déclaré le porte-parole de l'entreprise, Marc Eskenazi, en réponse à un article du Canard enchaîné paru mercredi, affirmant que les enquêteurs avaient retrouvé sept mégots sur le site. Il a toutefois assuré qu'"en aucun cas, un mégot mal éteint peut être à l'origine de l'incendie de Notre-Dame de Paris".
Ce n'est pas en mettant un mégot sur une bûche en chêne qu'il va se passer grand-chose.
Marc Eskenazi, porte-parole de l'entreprise Le Bras Frèresà l'AFP
"Il y avait effectivement une interdiction de fumer sur l'échafaudage", a continué Marc Eskenazi. Mais si "cette interdiction était plus ou moins respectée", c'est qu'il était "un peu compliqué de descendre parce que ça prend du temps". Pour lui, cette négligence ne peut pas avoir causé l'incendie de la cathédrale : "Si n'importe qui a déjà essayé d'allumer un feu de cheminée", argue-t-il.
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