: Reportage Notre-Dame, "un trait d’union entre hier et aujourd’hui" idéal pour l'enseignement de l’histoire
Dans le cours d’histoire-géographie au collège catholique de l’Assomption-Lubec de Paris, on aborde la période du Moyen-Age autour du thème "Société, Eglise et pouvoir politique dans l’Occident féodal". "La première pierre de Notre-Dame de Paris est posée en 1 163 par l’évêque de Paris, Maurice de Sully, expose la professeure. Pourquoi en parle-t-on spécialement aujourd’hui ?", interroge-t-elle.
Les élèves sont tous bien au courant de la réouverture. Ces adolescents, en classe de 5e aujourd’hui, avaient 7 ans le jour de l’incendie. "J’étais bouleversé", se souvient un garçon qui confie avoir "pleuré". "Je me souviens que c’était terrible, fait écho une de ses camarades de classe, parce que c’est quand même un monument symbolique". "C’était un peu l’église principale de la France", abonde le premier.
"Je me souviens avoir aperçu de la fumée. C’était désespérant de la voir brûler. Ça a fait beaucoup de peine."
Une collégienne parisienneà franceinfo
Aujourd’hui l’Histoire rencontre l’actualité, une aubaine pour l’enseignante Marion Odinot : "Je trouve que c’est une chance qu’ils ont d’aborder ce sujet de manière concomitante avec la réouverture de Notre-Dame. Ça rend les choses beaucoup plus réelles. On pourrait même dire que Notre-Dame est un trait d’union entre hier et aujourd’hui".
Les élèves s’étonnent encore de la rapidité de la reconstruction. "Je trouve ça très impressionnant qu’ils aient réussi à la reconstruire en seulement cinq ans alors qu’elle avait été construite intégralement en 100 ans !", souligne une élève. "Avant son incendie, j’étais déjà allé voir Notre-Dame, raconte un collégien. J’aimerais bien y revenir pour voir comment ça a changé".
Et cela tombe bien, tous ces élèves de 5e pourront aller la visiter, avec leurs enseignants, en mars, "parce que c’est au programme évidemment, et aussi parce que c’est un moment important à vivre", explique Marion Odinot qui parle de "grande chance" à ses élèves : "Vous aurez l’occasion de pouvoir vous imprégner des lieux, de la lumière, de l’architecture, de la beauté retrouvée". Cette réouverture est d’autant plus marquante pour le collège qu’il avait fait un don pour la reconstruction.
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