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Vidéo Dépollution autour de Notre-Dame de Paris : "J’espère qu’il n’y a pas d’autres endroits qu’on a oubliés"

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Article rédigé par franceinfo
Radio France

Une opération de décontamination du plomb a débuté mardi 13 août aux abords de la cathédrale Notre-Dame de Paris.

"Le président de la République avait dit qu’il fallait reconstruire [la cathédrale Notre-Dame] en cinq ans et on n’a pas pensé à l’essentiel, qui était la sécurité sanitaire et la santé publique", a estimé mercredi 14 août sur franceinfo Gaspard Gantzer, candidat à l'élection municipale de Paris et ancien conseiller de François Hollande. "On s’y intéresse maintenant, peut-être un peu tardivement, mais espérons que ça ne soit pas trop tard"

En tout, 10 200 mètres carrés seront décontaminés. "J’espère qu’il n’y a pas d’autres endroits qu’on a oubliés" a ajouté Gaspard Gantzer, réclamant qu'une vigilance particulière soit portée en direction des "universités, des lycées, de tous les parcs et jardins, de toutes les crèches". Il a par ailleurs proposé que "tous ceux qui le souhaitent puissent faire une prise de sang [une plombémie] pour se rassurer".

On a décontaminé une école rue Saint-Benoît dans le 6e arrondissement, qu’en est-il du reste de la rue ? Il y a aussi des cafés, des immeubles.

Gaspard Gantzer

à franceinfo

Pour Gaspard Gantzer, la communication de l'exécutif autour de ce dossier ressemble à celle qui a été faite après Tchernobyl : "Dans les années 80, on nous avait dit que le nuage s’était arrêté à la frontière alsacienne. Là, on nous a dit que le nuage de plomb s’est arrêté à 500 mètres de Notre-Dame. Ça m’a fait un peu sourire, pour ne pas [dire] pleurer, en me disant pourquoi 500 mètres et pas 450 ou 550 ? Je trouve ça un peu bizarre que les nuages de plomb s’arrêtent aux frontières des arrondissements".

Prenons le temps qu’il faut en ayant en tête la sécurité et la préservation de ce trésor architectural.

Gaspard Gantzer

à franceinfo

La reprise du chantier de reconstruction est prévue le lundi 19 août, mais le candidat à la mairie de Paris a appelé à la prudence et à la patience. "S’il y a des choses avec lesquelles il ne faut jamais s’arranger, ce sont les règles de l’environnement et de la santé publique. On s’en voudra tous beaucoup si dans quelques années, on découvre qu’on n’a pas fait assez de précaution pour protéger la santé des travailleurs et des gens du quartier".

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