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Vidéo Pollution au plomb après l'incendie de Notre-Dame de Paris : "Rien ne justifie" un report de la rentrée scolaire, "il n'y a aucun risque", selon la mairie

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Article rédigé par franceinfo
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Le premier adjoint à la maire de Paris, Emmanuel Grégoire, réagit à la demande du report de la rentrée scolaire de quelque 150 établissements par l'association Robin des bois, après la pollution au plomb consécutive à l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris.

"La situation est parfaitement contrôlée", et "rien ne justifie" un report de la rentrée scolaire dans le secteur public à cause de la pollution au plomb engendrée à Paris par l'incendie de la cathédrale Notre-Dame, selon Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la maire de Paris, qui s'exprimait sur franceinfo mercredi 28 août alors que l'association Robin des bois réclame un décalage de la rentrée dans 150 écoles, collèges et lycées.

Nous avons toujours dit que nous ne prendrions aucun risque. Si je peux aujourd'hui vous dire que toutes les écoles ouvriront, c'est parce qu'il n'y a aucun risque.

Emmanuel Grégoire

à franceinfo

Evoquant des mesures "dans l'ensemble très rassurantes", Emmanuel Grégoire a également confirmé que les crèches "ouvriront normalement". "Nous appliquons strictement les recommandations des autorités sanitaires."

Le ministre de l'Education nationale plus circonspect

Le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, qui s'exprimait quelques minutes plus tard sur France Inter, n'est pas si catégorique : "Dès le début l’académie de Paris a travaillé avec l’Agence régionale de santé pour faire les évaluations nécessaires et à ce stade ce n’est pas à moi maintenant de prendre cette décision sans avoir la preuve définitive." "La mairie a toujours un rôle décisif pour cette question mais nous sommes trois acteurs : [la mairie de Paris], l’Agence régionale de santé et l’Education nationale", indique Jean-Michel Blanquer avant d'assurer ne pas avoir "de raison de douter fortement de ce qu'a dit Emmanuel Grégoire".

400 tonnes de plomb ont brûlé lors de l'incendie

Le 15 avril, 400 tonnes de plomb avaient brûlé au moment de l'incendie de l'édifice, entraînant une pollution au plomb dans plusieurs établissements. Le nettoyage des écoles a démarré en début de mois. "Trois écoles ont fait l'objet d'une décontamination approfondie parce qu'il y avait des mesures anormales", détaillé Emmanuel Grégoire, ce qui a nécessité "des interventions un peu plus lourdes". Les autres écoles, qui ne présentaient pas de mesures hors-normes, "ont tout de même fait l'objet d'un nettoyage approfondi". A quelques jours de la rentrée scolaire, le premier adjoint à la maire de Paris affirme que "tous les taux qui sont engagés sont en dessous des seuils sanitaires".

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