: Vidéo Pollution au plomb dans le quartier de Notre-Dame de Paris : la maire du 5e arrondissement réclame "une cellule de veille"
"J’avais demandé qu'on fasse des mesures beaucoup plus tôt et qu'on les donne", a affirmé Florence Berthout.
La maire du 5e arrondissement de Paris (groupe "100% Paris", ex Les Républicains) réclame la mise en place "d'une cellule de veille" après la pollution au plomb constatée à la suite de l'incendie de Notre-Dame de Paris. Deux écoles de quartier qui accueillaient des centres de loisirs ont été fermées jeudi. Des taux anormalement élevés de plomb ont été mesurés dans les cours de récréation. Le chantier de la cathédrale a été aussi suspendu.
"A côté de la formalisation des règles d'intervention et des règles antipollution, je souhaite qu'il y ait une cellule de veille et que dans cette cellule de veille vous ayez la direction générale de la santé, l'Agence régionale de la santé (ARS), mais qu'on y mette également des élus, en particulier les maires des arrondissements concernés, et qu'on y mette l'association des familles victimes du saturnisme", a demandé Florence Berthout.
La flèche, c'est 150 tonnes de poussières de plomb fondu.
Florence Berthoutà franceinfo
Florence Berthout a déploré le manque de suivi dans les mesures : "Je suis raisonnablement inquiète pour deux raisons. D'abord, parce qu'il est très difficile d'avoir un suivi des mesures. Des mesures incontestables et suivies. Il ne suffit pas de mesurer, il faut mesurer sur la durée. Et puis on a mis beaucoup de temps pour voir ces mesures", a-t-elle indiqué.
"J’avais demandé qu'on fasse des mesures beaucoup plus tôt et qu'on les donne. Alors, il vaut mieux tard que jamais parce qu'il y a des centres de loisirs, il y a des crèches de regroupement et il va y avoir la rentrée. Mais il ne faut pas faire les mesures une semaine avant la rentrée", a-t-elle précisé.
La maire d'arrondissement espère plus de vigilance de la part de la mairie : "Il ne faut pas évidemment verser dans une espèce de catastrophisme généralisé, mais il faut être juste vigilant. (...) Le principe de précaution doit plus que jamais s'appliquer quand c'est le sort d'enfants qui est en jeu", a-t-elle assuré.
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