Inde : Old Delhi, visite en cinq étapes d'une ville aux trésors cachés
Old Delhi, c'est l'Inde telle qu'on se l'imagine. Une activité débordante, des couleurs, des bruits, des odeurs parfois délicieuses, parfois pestilentielles, des hommes portant turban, des femmes en sari, des foules, des vaches, des vélos taxis qu'on appelle ici des rickshaws, et des trésors cachés. Ces merveilles qu'il faut chercher, ce sont les bâtiments anciens, datant parfois d'avant même la présence britannique. Des palais autrefois richement parés et dont il faut savoir déceler la munificence disparue dans des petits signes architecturaux qui ont résisté aux assauts du temps et des intempéries.
Au cœur de l'Inde éternelle
Mais avant de se lancer dans cette quête des palais anciens parfois en cours de rénovation, de découvrir l'extraordinaire talent des brodeurs, les fêtes religieuses multicolores et les mille et un secrets de cette ville extraordinaire, mêlons-nous aux foules indiennes, dans la chaleur et la poussière des rues d'Old Delhi. Et pourquoi pas à bicyclette ?Reportage : N. Bertrand / T. Donzel / E. Layan / M. Cantor
Les palais cachés de l'Inde éternelle
Ce qu'une simple promenade dans les rues animées de l'ancienne Delhi ne permet pas de découvrir, c'est la richesse qui se cache derrière les murs. Une richesse parfois décrépite mais bien réelle, des maisons de maître, des palais datant parfois de plusieurs siècles et que leurs propriétaires avec parfois l'aide d'associations, s'efforcent de rénover. Un travail qui permet de découvrir le savoir-faire des artisans indiens.Reportage : N. Bertrand / T. Donzel / E. Layan / M. Cantor
Tous les métiers sont dans la ville
Une promenade dans une ville indienne, ce sont avant tout des rencontres. Et dans une société qui compte tant de pauvres, chacun se définit souvent, outre sa religion, par sa profession. Fabricants de brocart et de saris, petits marchands de tout et de rien, rickshaw wallahs (conducteurs de vélo-taxis), coiffeurs de rue, éleveurs de pigeons ou nettoyeurs d'oreilles, tous abritent en eux une parcelle de l'Inde éternelle.Reportage : N. Bertrand / T. Donzel / E. Layan / M. Cantor
Au cœur des rites de l'Inde éternelle
Visiter l'Inde, c'est accepter de ne pas tout comprendre. Alors, par exemple, que le système des castes a été officiellement aboli il y a plus d'un demi-siècle, un Indien saura toujours à laquelle appartient le passant qu'il croise ou l'interlocuteur avec lequel il s'entretient. De ce rapport naîtra la qualité de la relation entre les deux compatriotes. Le Français de passage, innocent de toute cette hiérarchie, n'y verra que du feu.Difficile également de tout saisir de la diversité des religions. L'Inde, et Old Delhi, fourmillent de religions différentes. Il y a bien sûr des bouddhistes, des musulmans et des chrétiens, mais les plus nombreux sont les Hindous. Cette religion, qui compte 33 millions de divinités, présente une grande variété de rites. Ceux liés aux fleuves et aux rivières restent pour le visiteur étranger parmi les plus spectaculaires. À Dehli, dès le lever du jour, les croyants s'immergent dans les eaux polluées de la Yamuna, comme il le font dans Ganga, le Gange, à 830 km de là sur les ghats de Bénarès (Varanasi), la ville la plus sacrée de l'Inde. La Yamuna est un affluent du Gange.
Reportage : N. Bertrand / T. Donzel / E. Layan / M. Cantor
Jour de fête à Old Delhi
Il est quasiment impossible, lors d'un séjour en Inde, d'échapper aux jours de fêtes. Il y a les fêtes collectives, autour des religions et des jours de commémoration nationale, et les fêtes privées. Parmi celles-ci figurent en bonne place les mariages. Ils sont un évènement important dans les familles et souvent le prétexte à des fêtes colorées. La mariée est toujours en rouge et son visage est voilé d'une tulle transparente tant que la promesse n'est pas prononcée. De nombreux mariages, en Inde, sont encore arrangés par la famille et le couple ne se découvre souvent qu'au dernier moment.Reportage : N. Bertrand / T. Donzel / E. Layan / M. Cantor
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