Crazy Horse : dans les coulisses du sulfureux cabaret
Sexy, sans aucun doute. Esthétique pour les uns, scandaleux pour les autres. Depuis 65 ans, le spectacle attire les curieux. Femmes objets ou femmes libérées, selon les points de vue. Derrière les paillettes, voici l’histoire d’un saloon, devenu célèbre grâce à des ambassadrices de charme qui continuent encore de décoiffer. Le Crazy Horse est culte. À ses débuts, dans ces caves parisiennes, c’est un saloon que le fondateur Alain Bernardin a créé, comme en témoignent les archives du lieu.
Connu grâce à Lova Moor
Parmi les artistes qui font leurs premiers pas sur scène, Raymond Devos ou encore Charles Aznavour. Mais peu à peu, les femmes peu vêtues leur volent la vedette, avec parfois des satyres politiques, comme un numéro se moquant d’Hitler, scandale à l’époque. Avec la vague du pop art, le fondateur trouve sa signature. De la lumière pour habiller sa vision très personnelle des femmes. À partir de 1968, le nu intégral est légalisé, certaines danseuses vont alors devenir des stars du petit écran. Dans ces années-là, le cabaret va être connu de tous, grâce au drôle de nom de l’une de ses drôles de dames, femme du fondateur : Lova Moor.
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