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Le British Museum lance un appel sur internet pour retrouver des centaines d'œuvres dérobées

Le célèbre musée londonien a posté mardi sur internet des photos d'objets ressemblant à certaines des centaines de pièces volées dans ses collections. Il a appelé le public à l'aider à les retrouver.
Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 2min
Le British Museum à Londres, le 5 septembre 2023 (BEHLUL CETINKAYA / ANADOLU AGENCY / AFP)

"Environ 2000" objets ont été volés dans les collections de la prestigieuse institution culturelle britannique ces dernières années, selon son président George Osborne, une découverte aux allures de déflagration qui a entraîné la démission de son directeur, Hartwig Fischer, cet été.

Les pièces volées sont de petits objets non exposés et qui étaient conservés dans les réserves du musée. La "grande majorité" d'entre eux faisaient partie du département de la Grèce et de Rome, explique le British Museum sur son site. Ce sont essentiellement des bijoux, des pierres semi-précieuses et de la verrerie, mais, sur les conseils d'experts, le musée ne les identifie et ne les décrit pas précisément. C'est un marchand d'art danois qui a découvert le pillage.

Des photos d'objets similaires aux pièces disparues

Pour les retrouver, l'institution a mis en ligne mardi des photos d'objets similaires, toujours présents dans ses collections, parmi lesquels un bracelet en or, une bague gravée ou encore un collier orné de fermoirs en forme de têtes de lion. Et il demande à toute personne qui "pense être ou avoir été en possession d'objets appartenant au British Museum, ou qui détiendrait toute information" susceptible de l'aider, de contacter l'institution.

Jusqu'à présent, "60 objets ont été récupérés, et 300 autres identifiés et devraient être restitués sous peu", a précisé le musée dans un communiqué. Le musée indique aussi avoir inscrit les objets volés sur le Registre des œuvres d'art perdues, une base de données internationale utilisée par les personnes travaillant dans le milieu de l'art, les collectionneurs, les assureurs, ou encore les forces de police.

L'institution avait indiqué mi-août avoir renvoyé un employé tandis que la police de Londres a précisé avoir interrogé un homme, sans le nommer, mais n'avoir lancé aucune poursuite en l'état.

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