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Le couscous classé au patrimoine mondial immatériel de l'Unesco

Les traditions du couscous, proposées par l'Algérie, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie, ont été inscrites au patrimoine immatériel de l'Unesco

Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 2min
Des nomades berbères du Haut-Atlas marocain, de la tribu des Ait Hsa Bou Lahsen, préparent le couscous pour le fête du mont Mesrouh, le 19 juillet 2008. (JOELLE VASSORT / MAXPPP)

Les savoirs, savoir-faire et pratiques liés à la production et à la consommation du couscous ont fait leur entrée mercredi 16 décembre sur la liste du Patrimoine immatériel de l'Humanité.

Réuni en visioconférence, le comité du patrimoine de l'Unesco, sous la présidence de la Jamaïque, a approuvé ce dossier conjointement porté par l'Algérie, la Mauritanie, le Maroc et la Tunisie. Il salue cette inscription "multinationale" qui "rapproche les peuples et les cultures".

Le couscous, plat d'origine berbère, est très ancien : on en mange depuis le Moyen-Âge au moins, indique l'Unesco. Son histoire est complexe mais "le meilleur couscous, c'est celui de ma mère", concède l'organisation internationale, estimant que "le couscous est bien plus qu'un plat, c'est un moment, des souvenirs, des traditions, des savoir-faire, des gestes qui se transmettent de génération en génération".

Mets "emblématique" et "universel"

Les quatre pays avaient fait valoir que ces savoirs et pratiques, partie intégrante de leur patrimoine culturel, se rapportaient à toutes les populations de l'Algérie, du Maroc, de la Mauritanie et de la Tunisie, tous les genres, tous les âges, sédentaires ou nomades, ruraux ou citadins, émigrés compris, et en toutes circonstances : plat du quotidien comme festif.

Ils avaient mis en lumière, outre sa qualité de "mets emblématique", ses dimensions sociales, ses symboliques très fortes (solidarité, vivre ensemble, partage) mais aussi "universelle", le couscous étant aujourd'hui apprécié partout dans le monde. Passé de l'autre côté de la Méditerranée au début du XXe siècle avec les premiers travailleurs algériens, puis avec les pieds-noirs à l'indépendance de l'Algérie, il arrive régulièrement dans le peloton de tête des plats préférés des Français, selon les sondages.

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