Le temple d'Abou Simbel retrouvé... dans les labyrinthes d'Hauterives
Le labyrinthe végétal d'Hauterives dans la Drôme propose pour sa quinzième saison une nouvelle attraction : la reconstitution du grand temple égyptien d'Abou Simbel. Un décor reproduit à l'identique de l'original et qui revoit le jour aujourd'hui grâce à Alain Orcel, un passionné d''Egypte ancienne.
Le site des labyrinthes végétaux d'Hauterives dans la Drôme propose cet été une nouvelle découverte : la reproduction du temple égyptien d'Abou Simbel.
Fabriquée au moment des grands travaux de sauvetage du temple, la réplique de la façade du temple a parcouru le monde, elle dormait dans le hangar d'un agriculteur suisse. Aujourd'hui, c'est Alain Orcel qui détient le trésor pour le site des Labyrinthes d'Hauterives. Reportage : V. Fize / H. Chapelon / I. Murat
Abou Simbel au coeur de la Drôme
Passionné d'histoire ancienne, avant de diriger le parc des labyrinthes d'Hauterives Alain Orcel était archéologue. Durant tout l'hiver il a restauré et nettoyé les statues qui constituent la façade du temple.
Une série de cartels pédagogiques sur l'Egypte ancienne guident le visiteur dans le dédale du nouveau site.
Depuis 15 ans, les labyrinthes d'Hauterives se déploient sur 7 km de parcours dans les glycines, lavandes, cyprès et charmilles. Le parc compte plus de 6000 arbres sur quatre hectares.
Désormais Pharaons, hiéroglyphes, papyrus, sarcophage, transportent le visiteur au bord du Nil.
Abou Simbel : sauvé des eaux
En 1960 l'Unesco décide de sauver le temple d'Abou Simbel des nombreuses crues du Nil. Le président Nasser fait alors construire le barrage d'Assouan et le temple est déplacé sur les hauteurs. Le chef-d'œuvre nubien de Ramsès II, situé à l'origine sur les collines sacrées de Méha et d'Ibshek, a été démonté entièrement et reconstruit plus haut, au bord du lac, sur une colline artificielle à l'abri de la montée des eaux.
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