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Patrick Hernandez, "Born To Be Alive" en Provence

Entre deux tournées, le plus disco des "one-hit wonder" ("Born To Be Alive" est devenu un standard de la musique disco), Patrick Hernandez, coule une vie paisible à l’Isle-sur-la-Sorgue. Cet amoureux des bons produits provençaux continue, dans son havre de paix, de composer pour le plaisir.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Patrick Hernandez aime cuisiner dans sa propriété provençale
 (France 3 / Culturebox)

Reportage : F. Poret / O. Ducros-Renaudin / P. Dordilly / S. Micaelli / P. Beauverger 

Provençal d’adoption

Il y a la musique, mais aussi son petit coin de paradis. Patrick Hernandez a découvert l’Isle-sur-la Sorgue il y a vingt ans et s’y est définitivement installé. Quand il n’est pas aux quatre coins de la France, le chanteur de 67 ans et sa fameuse canne retrouvent ainsi le calme dans une propriété proche du centre de la ville, où il est connu comme le loup blanc.

  (France 3 / Culturebox)

"J’aime la Provence pour son soleil, évidemment, et pour ses produits. Tout le monde sait que je suis un amateur des très bons produits pointus, et c’est ce qu’on trouve ici". Car le musicien d’origine italienne est friand de recettes familiales aux saveurs locales.

Mais si, dans sa cuisine aux couleurs typiquement provençales, il aime préparer des "risotto à la milanaise au safran local de Pernes-les-fontaines", l’envie de composer n’est quand même jamais très loin : "Je me lève le matin de temps en temps en ayant envie de faire de la musique, sans but commercial, juste pour le plaisir de faire des chansons".

Un destin extraordinaire raconté dans un livre

Lui qui voulait devenir un Beatles n’a eu besoin que d’un seul tube écrit en une demi-journée pour atteindre la célébrité. En 1979, le désormais cultissime titre "Born to Be Alive" sort dans les bacs. C’est un succès immédiat. Avec ce tube interplanétaire devenu un standard de la musique disco, Patrick Hernandez s’est assuré une rente à vie. Plus de 27 millions de singles vendus, 56 disques d’or et numéro un dans près de 25 pays, le titre lui rapporte entre 800 et 1500 euros par jour.

Dans un livre autobiographique intitulé "Alive", il explique avoir passé trois ans à faire la promotion de cet unique single partout dans le monde. Et avoir eu des difficultés à en revenir : "Pendant qu’on promotionne une chanson comme celle-là, on ne fait pas autre chose. Le temps a passé et quand je suis revenu pour me remettre au travail, il était un peu tard, la mode avait changé". En 1990 il fait pourtant son retour sur scène, et quelques années après, fait partie des premiers pionniers de la tournée de stars "RFM Party 80" débutée en 2006.
Patrick Hernandez et ses guitares
 (France 3 / Culturebox)

Toujours sur la route

Entouré de ses multiples guitares, "des modèles utilisés par Georges Harrisson et Paul Mccartney", Patrick Hernandez n’a toujours pas l’intention de s’arrêter. Plus que jamais "Alive" dix ans après les débuts de "Stars 80, la tournée", il est encore sur les routes de France pour chanter son tube qui, contrairement au clip, est resté indémodable. Et entre deux dates, celui qui fait encore danser petits et grands 37 ans après la sortie de son succès, revient se reposer dans le Vaucluse, à l’Isle-sur-la-Sorgue.

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