Patrimoine culturel immatériel de l'Unesco : le rêve des bouquinistes parisiens
On ne voit qu’eux sur les berges de Seine. Ils sont un peu l'âme de la capitale. Les bouquinistes sont incontournables. Plus que de simples vendeurs, ces amoureux de livres d’occasions, de gravures, d’ouvrages anciens ou de revues font partie du charme parisien et de son identité culturelle.
Les bouquinistes, l’exception culturelle française
Aujourd’hui, la capitale enregistre 210 bouquinistes. Ce sont les héritiers des colporteurs de livres du XVIe siècle. Avec 240 caissons sur 3 km le long de la Seine, c'est la plus grande librairie à ciel ouvert de France. Un patrimoine historique, culturel et littéraire unique que la profession souhaite défendre et protéger.
Reportage : France 3 Paris Île-de-France A. Joudi / P. Quiers / W. Sabas
Baisse d'achat de livres, concurrence féroce d'internet, babioles touristiques en tout genre dont raffolent les touristes... les raisons de se sentir menacés ne manquent pas. Les berges de Seine sont inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1991. Les bouquinistes parisiens souhaitent à présent figurer au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Des démarches longues et fastidieuses
Mais d'abord, les bouquinistes doivent figurer à l’inventaire français du patrimoine culturel immatériel. Cette première démarche pourrait prendre entre 8 mois et deux ans. La suivante, seul le ministère de la culture est habilité à la faire. Un seul dossier peut être présenté tous les deux ans. Avec une longue liste de prétendants, le dossier d'inscription des bouquinistes pourrait être repoussé à 2021, voire 2023.
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