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Patrimoine : dans les entrailles du château Abbadia, l'antre d'un explorateur passionné par l'Afrique

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Patrimoine : dans les entrailles du château Abbadia, l'antre d'un explorateur passionné par l'Afrique
Patrimoine : dans les entrailles du château Abbadia, l'antre d'un explorateur passionné par l'Afrique Patrimoine : dans les entrailles du château Abbadia, l'antre d'un explorateur passionné par l'Afrique (France 3)
Article rédigé par France 3 - C.Laronce, V.Bouffartigue, D.Arzur, S.Malin, J-B.Sorin, Pays Basque Drone
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Le château Abbadia, au Pays basque, est un trésor qui mêle les cultures et inspirations. Imaginée en partie par l'architecte Eugène Viollet-le-Duc, l'ancienne demeure d'Antoine d'Abbadie est une invitation au voyage. 

Au-dessus de la baie d'Hendaye (Pyrénées-Atlantiques), le château Abbadia regarde la montagne, l'océan et le ciel. Bien plus qu'un château, c'est l'antre d'un astronome et d'un explorateur, Antoine d'Abbadie. Au XIXe siècle, le scientifique reconnu fait bâtir sur la côte basque un manoir atypique, percé de part en part de fenêtres et de balcons. La demeure est un observatoire dernier cri. "Il va y inscrire ses origines irlandaises, (…) il le localise en terre basque parce qu'il est Basque par son père, il va choisir l'excellent architecte Eugéne Viollet-le-Duc, qui va lui permettre d'exprimer toutes ses théories, et notamment son goût pour les édifices du Moyen-Age", explique Céline Davadan, chargée de conservation du château Abbadia. 

La remontée du Nil d'Abbadie

Construite dans un style néogothique, la bâtisse est peuplée d'animaux et de gargouilles, chers à Viollet-le-Duc. L'architecte et le savant ont donné libre court à leurs imaginations. Dès l'entrée, les visiteurs sont transportés en Égypte, grâce à deux crocodiles "qui illustrent de manière métaphorique la remontée du Nil de d'Abbadie lors de son voyage en Éthiopie", ajoute Céline Davadan. Boucliers, cornes de buffles, fresques ou encore sculptures, tous racontent le voyage en Afrique de l'explorateur, et ses 11 années passées parmi les peuples du Nil. "À la fin de sa vie, il maitrisait 14 langues", ajoute la conservatrice.

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